Aux abords des grandes voies et dans certains espaces verts de la ville de Ouagadougou, sont installés des parcs automobiles et des parkings qui gênent souvent la circulation et exposent plusieurs citoyens à des dangers. Si certains se sont installés dans les règles, une bonne partie d’entre eux a foulé aux pieds les instructions des autorités communales, à en croire le premier adjoint au maire de la ville de Ouagadougou Moussa Belem.
Pour Moussa Belem, premier adjoint, « malgré les déguerpissements et la sensibilisation que l’on fait, il y a toujours des récidivistes parmi les usagers des espaces publics de la ville de Ouagadougou ». Pour celui-ci, que ce soit les parcs auto ou les parkings et les autres commerces, tous sont pareils.
Ils ne respectent pas les prescriptions des autorités. À peine l’opération de déguerpissement finie, les intéressés reviennent occuper les bords des rues qui sont censés être des trottoirs et non des lieux de commerce sous prétexte qu’ils y sont pour chercher leur pitance quotidienne. Pour les espaces illégalement occupés, Lucien Tougoury, 2e adjoint au maire de l’arrondissement 12, indique que plusieurs fois ils ont procédé au déguerpissement de ceux qui sont illégalement installés. Pour lui, les autorités municipales font cela pour prévenir tout danger qui pourrait survenir en cas d’accident. Malheureusement, selon lui, ce message semble ne pas passer au niveau des riverains de leur commune. Spécifiquement pour les parcs automobiles, il indique qu’il y a un minimum d’approche, mais très souvent les gérants de ces parcs dépassent des limites qu’on leur a données. Les parkings, à l’en croire, ne font pas exception à la règle car, dit-il, ceux-ci souvent pendant certaines manifestations, s’installent de manière anarchique et obstruent le passage. Il y a certes des parkings reconnus mais d’autres espaces sont illégalement exploités par des personnes qui les improvisent en parking lors de certaines manifestations. En plus de ceux-ci, il faut noter qu’il y a des gares improvisées un peu partout dans la ville sans autorisation préalable des autorités.
En matière de gestion des espaces publics dans la ville de Ouagadougou, il faut se rendre à l’évidence qu’il y a assez d’efforts à faire en matière de gestion, car dans certains quartiers il y a trop d’anarchie et cela occasionne souvent des accidents causant des pertes en vie humaine. Nous pensons qu’il est grand temps que la loi soit appliquée dans toute sa rigueur et dans les différents domaines d’activité comme le scandent souvent les plus hautes autorités du pays.
Saâhar-Iyaon Christian Somé Békuoné