Passionnée d’arts et de lettres, Priscille Bansé vient de mettre à la disposition des lecteurs sa première œuvre romanesque. Intitulé « Du paradis à l’enfer », l’ouvrage met le doigt sur le sujet très sensible du trafic d’organes.
« Du paradis à l’enfer », c’est l’histoire d’une jeune lycéenne, Sylvie, qui a tout pour être heureuse. Lorsque le fondateur de son établissement informe les élèves les plus brillants d’un séjour touristique dans la région reculée des Cascades, Sylvie se voit sélectionnée. Avec ses amis surdoués, ils prendront le car pour une aventure aussi inattendue que rêvée. Seulement, tous ignorent que dans cette forêt paradisiaque dans laquelle ils doivent séjourner, vivent également les chiens de l’enfer qui se lanceront à leurs trousses. Dès la première nuit, un cri strident déchire le silence. C’est le début du cauchemar.
Dans sa première œuvre qui vient de paraître, l’auteure a choisi d’aborder la question du trafic d’organes. Selon elle, on n’en parle pas beaucoup et elle espère que son livre induira une prise de conscience et incitera à l’action. Et lorsqu’on lui demande pourquoi ce titre, Priscille Bansé justifie ce choix par le fait que l’histoire commence très bien et se termine très mal. Néanmoins, ajoute-t-elle, il faut retenir après avoir parcouru l’œuvre, que « dans la vie, tout ne se déroule pas toujours bien mais l’essentiel, c’est de se battre pour toujours s’en sortir. Et les différents personnages se sont battus du début jusqu’à la fin de l’histoire ».
Composé de 95 pages et réparti en treize chapitres, « Du paradis à l’enfer » est un récit d’aventure qui se laisse facilement « dévorer » de l’avis de ceux qui ont déjà pris connaissance de son contenu. Et Baba Hama, homme de culture qui a préfacé l’œuvre, de voir en la jeune écrivaine une Agatha Christie en gestation. Il salue sa prouesse de pouvoir, tout au long de son œuvre, capter et garder l’attention du lecteur sur un phénomène quelque peu tabou et qui mérite d’être dénoncé.
Passionnée de lecture depuis son jeune âge, Priscille Bansé voit en la parution de cette première œuvre l’aboutissement d’un rêve longtemps bercé. C’est pourquoi elle invite ses pairs à oser se lancer dans ce qu’ils aiment.
Armelle Ouédraogo
