Le Burkina est un pays sahélien avec un climat désertique. C’est dans cette logique que le président de la révolution burkinabè Thomas SANKARA a fait de l’environnement et de l’écologie un de ses chevaux de bataille pour le développement Burkina Faso. On constate de plus que les Burkinabè mettent en pratique cette politique.
Le président Thomas SANKARA s’était engagé en faveur de l’environnement et de l’écologie, qu’il considérait comme des facteurs incontournables du développement du Burkina Faso. En effet, lors de la conférence SILVA sur l’arbre et la forêt, qui s’est tenue à Paris en février 1986, le président Thomas SANKARA avait souligné que « mon intention est de témoigner de la façon la plus fidèle qui soit de la naissance et du développement d’un amour sincère et profond entre l’homme burkinabè et l’arbre, donc entre l’Homme burkinabè et l’environnement, donc entre l’Homme burkinabè et la vie ». Cela témoigne de l’importance qu’il accordait à la protection de l’environnement.
Partant d’un constat général nous pouvons dire que les Burkinabè commencent de plus en plus à assimiler cet héritage du révolutionnaire dans la mesure où la population burkinabè s’intéresse de plus en plus aux arbres. Ils sont nombreux ces Burkinabè de nos jours, qui ont au minimum un arbre dans leurs lieux d’habitations.
Cela se confirme également par l’essor de l’activité de fleuriste et pépiniériste à Ouagadougou. Hermann SOME, fleuriste pépiniériste nous informe que l’activité nourrit bien son homme de nos jours. « Nous avons au minimum quatre à cinq clients par jour », confie t-il. Avec une diversité de plants importés tels le pommier, l’hévéa, l’olivier et bien d’autres. A cela s’ajoutent les plants locaux comme le manguier, le goyavier, l’oranger. Ce métier contribue donc à l’enrichissement de la flore végétale du Burkina Faso.
Ce métier tend à devenir un secteur important dans le développement du Burkina. Certains se regroupent en association à l’instar de BURKINA VERDOYANT, une association qui à pour objectif l’embellissement de la ville de Ouagadougou et aussi la création des bosquets dans les villages. Cette association compte apporter sa contribution à un Burkina verdoyant comme le souhaitait le président Thomas SANKARA.
Aussi, notons que de nombreuses campagnes de reboisement sont organisées par l’Etat burkinabè chaque année. Ce qui est une politique de lutte contre l’avancée du désert. L’amour de la population burkinabè pour les arbres se traduit aussi par l’organisation du premier salon de l’arbre lancé en juin dernier.
EDWIGE SANOU