L’hebdomadaire point de presse sur la Covid-19 s’est tenu ce vendredi 05 juin 2020 à Ouagadougou. Le Coordinateur national par intérim du plan de riposte à la Covid-19, Dr Brice Wilfried Bicaba, a détaillé la situation de la pandémie au Burkina Faso. On retient de son exposé que la diminution du nombre de cas n’est pas forcément synonyme de fin de la pandémie.
A la date du 3 juin 2020, 135 tests ont été réalisés, répartis entre des hémodialysés, des personnes contacts, des voyageurs et des cas suspects. Le nombre de cas confirmés à la même date est de 3, dont 2 cas importés. Le nombre de guérison est de 5, portant à 765 le total des personnes guéries, a détaillé le Coordinateur national par intérim du plan de riposte à la Covid-19, lors du point de presse hebdomadaire sur l’évolution de la maladie à coronavirus au Burkina.
Selon le Dr Bicaba, le nombre total d’échantillons testés à la date du 3 juin est de 9 088, avec 888 positifs, soit 9,8%. La diminution de l’incidence est révélatrice de l’état vers lequel on s’achemine, foi du Dr Bicaba. Cependant, la communication sera intensifiée pour que les populations ne fassent pas preuve de relâchement dans le respect des mesures de prévention édictées par le ministère de la Santé. Car la diminution du nombre de cas ne veut pas dire que nous sommes à la fin de la pandémie. C’est plutôt le lieu, a-t-il poursuivi, d’être toujours en alerte.
Le premier responsable du plan de riposte n’a pas manqué de faire le bilan des activités menées au cours des semaines écoulées. En effet, il a précisé que le dépistage systématique mis en place a permis de tester 1 285 cas contacts dont 4,12% se sont révélés positifs. S’agissant des voyageurs qui reviennent au pays, à l’en croire, 1 031 ont été testés, dont 120 positifs.
D’après lui, pour les prochaines semaines, la Coordination prévoit d’accentuer la surveillance sentinelle et d’augmenter le dépistage avec l’élargissement des cibles. En sus, des dispositifs sont installés aux points d’entrée du Burkina pour ne pas passer à côté d’un cas. La gestion des cas importés est très délicate. C’est pourquoi le Dr Bicaba a déclaré que la réflexion est menée à leur niveau en vue de faire des propositions aux autorités.
Obissa