Placée sous le thème « Confronter notre mémoire et forger l’avenir d’un cinéma panafricaniste dans son essence, son économie et sa diversité », la 26e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) se tiendra en février prochain. Mais d’ores et déjà, l’heure est aux derniers réglages, tant pour les organisateurs que les cinéastes eux-mêmes.
Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), ce rendez-vous continental du cinéma, soufflera ses 50 bougies cette année. Dans le cadre de la tenue de cette 26e édition, on note quelques réajustements tels que la revalorisation de la compétition des films documentaires, dotée des « Etalons » et des « Poulains », et la création d’une nouvelle catégorie dédiée aux films d’animation. « Avec à sa tête le journaliste de renom Yacouba Traoré, le comité d’organisation est à pied d’œuvre pour finaliser la sélection. Je pense que dans une semaine ou deux tout au plus, on aura la liste officielle des présélectionnés pour participer au cinquantenaire du FESPACO », confie Jean Baptiste Ouédraogo, réalisateur et secrétaire général de l’Association des réalisateurs burkinabè.
Pour ce qui est des cinéastes, eux non plus ne sont pas en reste dans cette organisation ; les uns et les autres mettent les petits plats dans les grands pour la réussite de cet événement culturel majeur. « On a déposé une copie du travail pour la présélection, comme il y avait une date butoir, et nous attendons les résultats qui sont prévus à peu près pour le 15. Mais le film « A bout de souffle » sortira au plus tard la semaine prochaine », précise Oumar Dagnon, réalisateur. Kadi Traoré, réalisatrice, corrobore ses dires en affirmant : « J’ai soumis pour appréciation la série « Femme au foyer ». J’attends les résultats pour savoir si elle est sélectionnée pour être en compétition dans la catégorie séries. Si tel est le cas, sa sortie officielle se fera pendant le FESPACO. Je suis prête pour le FESPACO. »
De l’avis du réalisateur Jean-Baptiste Ouédraogo, tout est en bonne voie pour le bon déroulement de l’événement filmique. « Les différentes associations de cinéastes regroupant les réalisateurs, les producteurs, les acteurs, les comédiens et les techniciens organisent des activités innovatrices surtout, qui vont apporter un nouveau regard sur le FESPACO comme un repère historique, un renouveau et aussi comme un achèvement et une renaissance du Festival », souligne-t-il.
Rendez-vous donc du 23 février au 02 mars 2019 pour le clap d'ouverture de la 26e édition de cette grand-messe du cinéma africain. A noter qu’à l’occasion de la célébration du cinquantenaire du FESPACO, qui est placée sous la triple dimension de la mémoire, de l'identité et de l'économie, les cinéastes burkinabè ont bénéficié d’un accompagnement du gouvernement d’un montant d’un milliard de francs CFA pour la production de films compétitifs.
Edwige Sanou