La photographie est une représentation fidèle de la réalité, qui permet de capter l’instant présent afin d’en garder des souvenirs pour divers buts. Elle permet de revivre des évènements de la vie, avec toutes les émotions qui vont avec. Alassane Kionon, plus connu sous le sobriquet d’Hassane Kio, est un jeune entrepreneur burkinabè passionné de photographie, qui a choisi depuis quelques années d’en faire sa profession. Avec des clichés exceptionnels qui ne laissent personne indifférent, Kio se réclame photographe évènementiel, son domaine de prédilection restant la couverture des mariages. A côté de cela, il offre également ses prestations pour les évènements à caractère privé et public. Pour faire plus ample connaissance avec ce passionné qui, chaque jour, se surpasse un peu plus, Radars Info Burkina (RIB) l’a rencontré. Lisez plutôt !
Radars Info Burkina (RIB) : Comment se sont faits vos premiers pas dans le domaine de la photographie ?
Hassane Kio (HK) : En réalité, je ne suis pas allé à la photographie mais c’est plutôt elle qui est venue à moi. Après mon année de licence en communication, j’ai débuté un stage dans une agence conseils et, naturellement, je me retrouvais à faire des photos pour ladite agence sans en être le photographe. Mes photos étaient très appréciées et moi, ça me faisait plaisir. Après cette expérience, j’ai décidé de me lancer à mon propre compte en créant KIO&Co, une agence audiovisuelle.
RIB : Qu’est-ce qui fait un bon photographe, selon vous ?
HK : Pour moi, un bon photographe se démarque par son style, sa sensibilité, sa capacité à ressentir et à voir la moindre émotion.
RIB : Qu’est-ce qui vous passionne le plus dans la photo ?
HK : La chose qui me passionne le plus dans ce métier, c’est le privilège d’être témoin des moments forts d’une vie et d’avoir en même temps la responsabilité d’immortaliser ces moments.
RIB : Quels types d’évènements ou de sujets avez-vous l’habitude de photographier et quel est votre sujet favori?
HK : Je me définis comme photographe évènementiel mais plus particulièrement photographe de mariage. Je couvre les évènements à caractère privé, pour des particuliers, des institutions nationales et internationales et aussi pour des entreprises.
RIB : D’où tirez-vous l’inspiration pour faire des photos uniques ?
HK : Mon inspiration vient de mon environnement, de tout ce que je vois autour de moi.
RIB : Qu’est-ce qui fait votre satisfaction lorsque vous faites des photos pour un client ?
HK : Ma satisfaction vient simplement des retours que me font mes clients qui deviennent presque tous des amis après leur évènement. La satisfaction du client est pour nous la priorité des priorités.
RIB : Quels sont les principaux défis auxquels vous êtes confronté dans l’exercice de vos activités ?
HK : Personnellement, je ne rencontre pas de difficultés ou défis majeurs. Je prends les choses avec beaucoup d’optimisme et un peu d’humour. Ainsi, elles deviennent faciles.
RIB : Vos services sont-ils accessibles à toutes les bourses ?
HK : L’accessibilité à un service ou à un produit dépend de deux choses : d’abord le produit ou le service en lui-même, s’il est de qualité, va nécessiter forcément un certain coût et ensuite il y a la cible visée. Tout prestataire de services veut les meilleurs clients, c’est-à-dire ceux qui connaissent l’importance de son travail et sont prêts à y mettre le prix. Par exemple, j’ai eu à couvrir des mariages haut de gamme, c’est-à-dire de personnes très influentes ou très riches, mais je n’ai pas fixé mes prix à la tête du client. Mes tarifs sont les mêmes pour tous et parfois il nous arrive de faire des efforts sur le prix pour permettre à des couples de s’offrir nos services.
RIB : Un dernier mot ?
HK : Pour terminer, je conseillerai aux jeunes gens comme moi de ne jamais pratiquer un métier qui les rend malheureux.
Propos recueillis par Armelle Ouédraogo