Son mémoire, intitulé « The contribution of GDP-linked bonds to addressing debt burden in emerging economies : evidence from a quasi-experimental study », dont la version française est « La contribution des obligations indexées sur le PIB à la réduction du fardeau de la dette dans les économies émergente : Évidences issues d’une quasi-expérimentale », s’est distingué par sa rigueur scientifique, sa pertinence et sa contribution significative à la recherche dans le domaine de l’économie financière appliquée.
L'information est donnée par la communauté burkinabė vivant Canada, dans un communiqué.
Que retenir du mémoire de Marie-Laure Badiel ?
En effet, depuis l’initiative d’annulation de la #dette des #pays #pauvres très #endettés (#PPTE) mise en place il y a deux décennies, la nécessité d’activer des mécanismes de restructuration de la dette publique a refait surface sur la scène internationale.
En dépit des récentes initiatives déployées par le G 20 (le G20 est un forum intergouvernemental composé de dix-neuf des pays aux économies les plus développées du monde), un nombre de plus en plus important de pays africains émergents, sont en proie à des difficultés liées à la #dette #souveraine.
Pour prévenir de futures crises de la dette, une optimisation des stratégies d’endettement actuels, devient urgente pour éviter de compromettre le processus de #développement et les perspectives de #croissance #économique des pays africains.
En considérant les enjeux que présentent la transition climatique et démographique, exacerbés par le manque de mécanismes robustes d’atténuation des risques, Marie Laure Badiel, a donc décidé d'évaluer dans son mémoire, le degré de flexibilité, que les titres de créance conditionnels, tels que les obligations indexées sur le produit intérieur brut (PIB), pourraient offrir aux #économies #émergentes soumises à de #pressions #budgétaires #fortes.
Sa recherche propose aux #décideurs #politiques des #pays #émergents, des solutions potentielles pour gérer et maintenir leurs #ratios d’#endettement à des niveaux soutenables qui leur permettront de créer davantage des marges en vue de répondre aux besoins futurs de financement du développement, sans être contraints de procéder à des coupes budgétaires brutales en cas de chocs exogènes.
Pour la communauté burkinabė de Ottawa, indique le communiqué, cette distinction est un témoignage de ce que peuvent accomplir les jeunes burkinabė, même dans l’adversité, lorsqu’ils sont portés par la volonté de réussir et de contribuer au rayonnement du pays.
Et Marie-Laure Badiel, incarne un exemple inspirant de #résilience et de #détermination, des qualités qui reflètent l’esprit de la jeunesse burkinabè.
Par ailleurs, ce prix est non seulement une reconnaissance personnelle, mais également une victoire collective pour la jeunesse Burkinabè et pour toute la Nation.
Radarsburkina.net