Le rapport d’Oxfam révèle que les femmes sont directement touchées par les catastrophes climatiques. Ainsi, ce sont 80% des femmes qui se sont déplacées de leurs zones d’habitation en raison du changement climatique. A côté, il y a ceux qui sont responsables de ce changement climatique qui refusent de prendre leurs responsabilités. Il s’agit des pays riches qui émettaient 92 % de l’hydroxyde de carbone (CO2) et sont à 37% de nos jours. «Cela fait des années que les pays industrialisés bloquent les négociations relatives au financement des pertes et des dommages. Lors de la COP26 à Glasgow, ils ont rejeté la demande des pays en développement de mettre en place un dispositif de financement pour faire face aux pertes et dommages et l’ont remplacée par un Dialogue de Glasgow sur trois ans pour discuter des modalités de financement», affirme la directrice d’Oxfam, Gabriela Bucher.
Le rapport indique que le continent africain n’est responsable que de 4 % des émissions mondiales. L’organisation prévoit donc de mettre sur la table de discussion ses recommandations des négociations de Bonn sur les « pertes et dommages ». Entre autres, il s’agit pour les pays riches de s’engager à mettre en place un financement bilatéral des pertes et des dommages qui s’ajoutera aux financements climatiques actuels et aux engagements d’Aide publique au développement (APD). Tous les gouvernements doivent créer et financer un dispositif de financement pour les pertes et les dommages lors de la COP26, sur la base de contributions annuelles fondées sur leur responsabilité historique et leur capacité économique.
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