« J’ai suivi le journal, j’ai écouté la déclaration de la rédaction. Je prends acte que nous avons une rédaction à la Télévision nationale qui est très engagée pour la défense de la liberté de la presse, pour la liberté d’accès des uns et des autres aux médias...
J’ai lu que j’étais suffisant, que je faisais le malin. J’ai mon vécu que j’assume. Je suis quelqu’un d’assez simple dans ma façon d’être. Si quelqu’un estime qu’il a un carton rouge à me donner qu’il me donne. J’ai passé de 1998 à nos jours à me battre pour que les uns puissent dire aux autres, je ne suis pas content de vous. Je suis content que les gens disent je ne suis pas content de vous. C’est pour cela que je me suis engagé et pas pour autre chose.
Regardez les textes qui régissent la presse depuis le CNT, je ne suis pas directeur de publication des médias. Je ne peux pas décider de ce qui se passe à l’intérieur des médias. L’immixtion est à quel niveau ? Je ne suis pas directeur de publication, c’est un EPE. C’est le Conseil d’administration qui décide.
Je ne suis pas directeur de publication des médias, je ne peux pas savoir ce qui se passe à l’intérieur des médias. Si vous estimez que j’ai eu immixtion, de la même façon on aurait pu dire que le communiqué ne passe pas ? On aurait pu dire également que les déclarations de Tahirou Barry à la passation de service ne passent pas ? L’immixtion elle est à quel niveau ?
Je prends un exemple concret : cela fait une année que je me bats pour qu’on change le décor de télévision nationale et ça a traîné jusqu’à ce que la dernière fois, ils ont convoqué un conseil d’administration extraordinaire. J’ai même déjà été censuré à la RTB. Est-ce que je m’en suis plaint ? »
Anselme Marcel Kammanl
Lefaso.net