Depuis le début de la campagne électorale entrant dans le cadre du double scrutin de novembre, les 13 prétendants à la magistrature suprême s’évertuent à conquérir l’électorat burkinabè. Au nombre de ces postulants figure le Dr Aimé Claude Tassembedo, consultant international, expert en audit organisationnel et en gestion des ressources humaines. Radars info Burkina s’est penché sur la biographie de ce candidat indépendant.
Aimé Claude Tassembedo est né le 03 juin 1967 à Bobo-Dioulasso, la capitale économique du Burkina Faso. Il est marié et père de deux enfants.
Il décroche son baccalauréat au Prytanée militaire de Kadiogo (PMK) puis poursuit des études supérieures en France, à l’université Paris XIII, où il obtient en 1994 une maîtrise en sciences sociales, option psychosociologie. En 1996, il obtient un Diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) en diagnostic social et gestion des ressources humaines à l’université Paris X Nanterre. Puis, il devient formateur après une certification spécialisée en formation des cadres en gestion informatisée des ressources humaines et systèmes d’information à Moncton au Canada en 1998.
En 1999, M. Tassembedo soutient une thèse de doctorat en sciences de gestion, spécialité management des ressources humaines et stratégie d’entreprise, à l’université de Paris VIII-France. Diplômé en gestion des organismes sociaux, le jeune docteur sera titularisé par le Centre national d’études supérieures en sécurité sociale à Saint-Etienne en France en 2002.
Après avoir occupé le poste de chargé d’études à la Banque internationale pour le commerce, l’industrie et l’agriculture du Burkina-Faso (BICIA-B) en 1995, Claude Tassembedo est devenu en 1996 consultant au cabinet Action, recherche, conseil (ARC) au Burkina Faso. Il occupera par la suite le poste de directeur des Ressources humaines chargé des services généraux à la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) de 1997 à 2007.
Membre fondateur de l’Association burkinabè des gestionnaires des ressources humaines (ABGRH), il en fut le responsable à la formation de 2001 à 2011. Il est membre fondateur de l’Association burkinabè du management de qualité (ABMAQ). De janvier 2008 à juin 2009, Claude Aimé Tassembedo a été consultant à la Caisse nationale de crédit agricole. Il fut par ailleurs consultant à la Caisse populaire du Burkina Faso entre janvier et mars 2009. De septembre 2009 à mai 2010, il est également consultant pour le compte de l’ONEA.
Depuis 2007, Aimé Tassembedo est manager d’un cabinet conseil en ressources humaines nommé Africa Knowledge. A l’Université Aube Nouvelle, le Docteur Claude Aimé Tassembedo est le responsable du département management des ressources humaines depuis 2008. A l’université de Ouagadougou, il est enseignant associé dans la filière management des relations de travail depuis 2010. Aimé Claude Tassembedo porte donc une casquette de consultant international, expert en audit organisationnel et en gestion des ressources humaines.
Claude Aimé Tassembedo se présente en tant que candidat indépendant à l’élection présidentielle de 2020 avec comme slogan « La révolution politique en marche ».
Fort d’un engagement dynamique et pragmatique, l’unique candidat indépendant à la présidentielle veut agir pour «restaurer la grandeur et la dignité du Faso, en renouant avec les valeurs traditionnelles d’intégrité et de travail dans la discipline».
Dans son projet de société, le candidat indépendant, s’il est élu, dit qu’il gouvernera dans l’efficacité et l’efficience à travers un gouvernement de 20 ministères. C’est le premier ministère qui assurera la coordination de l’action gouvernementale et élaborera la stratégie de développement national. Ce ministère aura également pour missions d’exécuter la politique de défense nationale définie par le président du Faso, d’exercer le pouvoir réglementaire conformément à la loi mais également d’assurer l'exécution des lois et de recruter les membres du gouvernement. Ces derniers auront un contrat à durée déterminée d’un an renouvelable.
Au nombre de ces 20 ministères, figure également un ministère d’Etat chargé du contrôle éthique et de l’efficacité gouvernementale. Il aura notamment pour missions de mettre en place des mécanismes d’évaluation des actions des ministères, de réaliser un audit annuel des ministères et sociétés d’Etat, mais aussi de créer un comité de contrôle de l’éthique des agents de la fonction publique, de lutter contre la corruption et les infractions assimilées tout en nommant aux emplois civils et militaires et en gérant continuellement les fonds alloués au social dans les différentes structures.
Farida Elise Sawadogo (stagiaire)