jeudi 21 novembre 2024

Fête de l’Aïd El Fitr : Les gallinacés à l’honneur

gall uneLa Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB), dans un communiqué, a retenu le dimanche 24 mai pour la fête de l’Aïd El Fitr. La journée du samedi est donc mise à profit par les fidèles musulmans pour se procurer de quoi faire bouillir la marmite le jour de la fête de Ramadan. La rédaction de Radars Info Burkina a fait le tour du marché à bétail de Tanghin et de quelques vendeurs de volaille. L’affluence n’est pas au rendez-vous, au grand dam des commerçants.

Romaric Zongo est vendeur d’ovins, de caprins et de bovins au marché à bétail de Tanghin. Assis sur un banc, c’est avec insistance qu’il accepte de répondre à nos questions. « Mon frère, je n’ai pas besoin de te dire que le marché est morose », a-t-il lancé la mine renfrognée. Les années précédentes, a-t-il dit, au moins à la veille de fête, j’avais au moins vendu quelques animaux. « Mais j’espère qu’à leur descente du travail, les gens passeront payer », a-t-il temporisé.

A quelques mètres de lui, la chance semble sourire à Souleymane Diarra. Il vient de vendre deux béliers sous nos yeux. « Le marché, c’est un peu un peu », a-t-il déclaré dans un sourire. Les deux béliers que je viens de vendre, a-t-il poursuivi, sont les premiers depuis une semaine. gall 2M. Diarra dit ne pas être surpris de la morosité du marché. « Avec cette pandémie de coronavirus, on ne pouvait pas espérer mieux », a-t-il justifié.

Gédéon Paré est venu payer un mouton, non pas pour la fête de l’Aïd El Fitr mais plutôt pour le baptême de son enfant prévu pour le mardi 26 mai 2020. « Je viens chercher un mouton pour le baptême de mon enfant. Celui que j’ai choisi semble cher. S’il refuse de diminuer, je préférerai revenir après la fête », a-t-il confié.

Moussa Sawadogo se frotte les mains. Il est vendeur de poulets locaux. Son stock est presque fini. A notre arrivée, il ne lui restait plus que quelques gallinacés à écouler. « Grâce à Dieu le marché ça va. On ne se plaint pas», a-t-il affirmé. Et d’ajouter qu’il a amené une cinquantaine de poulets ce matin. M. Sawadogo vend ses poulets entre 3000 et 3500 francs l’unité. Selon lui, les gens préfèrent payer les poulets d’autant plus que ce n’est pas la fête de Tabaski. A l’en croire, même pour la fête de Tabaski, en plus du mouton, ceux qui en ont les moyens achètent quelques poulets.

Obissa

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