dimanche 24 novembre 2024

6e Edition du prix de la meilleure journaliste : Emeline Zougmoré sacrée meilleure journaliste

laureat uneAvec son œuvre « corruption au Burkina : Permis de conduire à tout prix un deal mortel », Emeline Zougmoré de la radio diffusion nationale a décroché le prix de la meilleure journaliste à la 6e édition de cette compétition annuelle.   Avec la note 14,80% sur 20, elle s’est distinguée positivement des autres candidates. Cette œuvre a aussi été la meilleure de la catégorie radiodiffusion. Pour la catégorie presse écrite et presse en ligne, c’est l’œuvre de Mariam Somda/Ouattara intitulée « dépigmentation le tchatcho se masculinise » qui a remporté le premier prix. Quant au prix de la catégorie télévision, c’est Nathalie Sawadogo Nabaloum qui a eu l’approbation du jury pour le premier prix avec son œuvre titrée « drogue et jeunesse : briser le silence ».

En marge de la commémoration de la journée nationale de la liberté de presse le 20 octobre, il y a eu la cérémonie du prix du meilleur journaliste institué en 2010 par le centre de presse Norbert Zongo. A cette édition, Emeline Zougmoré de la radiodiffusion du Burkina a été sacrée Lauréate du prix de la meilleure journaliste. C’est son œuvre « corruption : permis de conduire à tout prix, un deal mortel » dans laquelle elle pointe du doigt les affres de la corruption dans le processus d’obtention du permis de conduire qui lui a permis de gagner ce prix. Cette compétition annuelle a quatre catégories de compétition, à savoir celle de la presse écrite et en ligne, celle de la télévision, celle de la radiodiffusion et celle de la meilleure journaliste qui est le plus grand prix. Le prix de la première catégorie a été attribué à Nathalie Nabaloum et celui de la presse écrite et de la presse en ligne à Mariam Somda/Ouattara. Au total, 30 œuvres ont été déposées par 19 candidates.  laureat 2Comme prix de la meilleure journaliste, Emeline Zougmouré a eu droit à un trophée et un chèque d’un million de francs CFA ; les autres, Mariam Somda et Nathalie Nabaloum, ont eu droit  chacune à un trophée et un chèque de cinq cent mille francs CFA.

Selon Djezouma Sanogo, président de l’Association des journalistes du Burkina, ce prix a été institué pour encourager le journalisme au féminin. Sa première édition remonte à 2010. Au départ ce prix était biennal mais par la suite il est devenu annuel. Cette édition a eu comme membres du jury Baba Hama, enseignant à l’ISTIC, Fatouma Sophie Ouattara de la Direction générale des médias, Moussa Sawadogo, journaliste et enseignant chercheur, Richard Tiéné, journaliste et directeur de Radars info Burkina, et Dominique Nyameogo, journaliste et conseiller technique au ministère de la Communication. Ces membres ont examiné les œuvres selon les critères de la maîtrise rédactionnelle choisis, l’intérêt et la pertinence du sujet, le style à savoir la langue, la narration et l’écriture. Le jury, au terme de ce travail, a recommandé que le centre de presse élabore une fiche d’inscription à l’intention des candidates. Cette fiche devra comporter la catégorie des œuvres radio, télévision ou presse écrite. Au niveau du genre, elle devra comporter les cases pour l’interview, l’enquête et le reportage. Le jury a ensuite demandé que soient indiquées la durée et les dates de diffusion des œuvres audiovisuelles.

Saâhar-Iyaon Christian Somé Békuoné

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