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Entrepreneuriat des femmes burkinabè : Samira Ouangraoua étudiante, mannequin et crêpière

nria uneComme chaque année, le monde entier célèbre la Journée internationale des droits de la femme le 8-Mars. Une journée qui permet aux femmes d’être davantage mises en lumière et de revenir sur les sujets les concernant. Radars Info Burkina a fait un zoom sur une battante qui, en plus d’être étudiante, responsable d’agence d’hôtesses et mannequin, est crêpière.

Si pour de nombreuses femmes le 8-Mars est une occasion de réjouissances, Samira Ouangraoua, crêpière, est d’un tout autre avis. Selon elle, le 8-Mars devrait être un jour consacré à la réflexion sur les questions touchant à la gent féminine. « Je pense que c’est une journée au cours de laquelle les femmes devraient se remettre en question et aborder des sujets allant dans le sens de leur développement personnel et de leur autonomisation financière. On peut célébrer cette journée autrement », a-t-elle affirmé.  

Aujourd’hui, face aux différents défis que les femmes sont appelées à relever, Samira Ouangraoua a su détecter très tôt sa vocation de commerçante. Issu d’une famille de commerçants à la base, elle n’a pas voulu déroger à la règle. Titulaire d’une licence en management international, elle est responsable d’une agence d’hôtesses et de mannequins. Ayant pris conscience très tôt de sa compétence en matière de pâtisserie, elle décide de s’investir dans la préparation de crêpes qu’elle vend sur commande. « C’est une recette que j’avais l’habitude de faire à la maison et je partageais mes crêpes en famille et à des amis. Un jour, j’en ai préparé et certains de mes amis ont beaucoup apprécié cela et m’ont même suggéré de penser à commercialiser mes crêpes car cela pourrait me rapporter. C’est ainsi que j’ai commencé à en vendre », nous a-t-elle confié.

nria 4Cette activité très rentable a permis à Samira Ouangraoua de faire le choix entre celle-ci, ses études et le mannequinat. « Vu les différentes commandes, je me suis rendu compte qu’il était très difficile pour moi de concilier études, mannequinat et vente des crêpes. J’ai donc décidé de suspendre mes études afin de me consacrer à la vente. J’ai associé à cet effet mon image de mannequin et de diplômée en management international à la vente de mes crêpes à travers des publications sur les réseaux sociaux, où je suis très suivie. Toutefois, si des femmes peuvent concilier plus de deux activités, c’est bien. L’essentiel, c’est de ne pas se tourner les pouces et d’attendre qu’on te donne de l’argent », a-t-elle déclaré.

nria 3Dans l’espoir de toujours accroître sa clientèle, Samira Ouangraoua rêve d’être leader dans la vente des crêpes, non seulement au Burkina Faso mais plus généralement en Afrique. Elle invite à cet effet les Burkinabè d’ici et d’ailleurs à l’aider à réaliser son rêve.

Bruno Bayala