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Présidence de la FBF : « Ce n’est pas un revirement », Bertrand Kaboré, candidat

fde unePromoteur d’un centre de formation en football en Afrique du Sud, Bertrand Kaboré est un passionné du football depuis sa tendre enfance. Secrétaire à l’information de la FBF en 1992, il rejoint la ligue du Centre de football et en 2000, il en devient le président. Plus tard, soit en 2012, il fait son come-back à la FBF où il occupe le poste de Secrétaire général du colonel Sita Sangaré. Candidat malheureux en 2016, Bertrand Kaboré est convaincu que son expérience est un atout  pour donner un nouvel élan au football du pays des hommes intègres. Radars Info Burkina est allé à sa rencontre pour en savoir davantage sur ses motivations.

Radars Burkina : Comme en 2016, vous êtes candidat à la présidence de la FBF. Qu’est-ce qui a motivé cette décision ?

Bertrand Kaboré : Ma candidature s’inscrit dans la logique de mon long et périlleux parcours dans le domaine du football. Ce que j’ai pu assumer comme responsabilités dans le domaine du football et ailleurs peut contribuer à développer notre football. Pour moi, c’était une obligation de me présenter. Je pense que je fais partie de ceux qui ont le plus d’expérience dans le domaine du football et donc sont à même de lui donner un nouveau souffle. Je compte imprimer ma vision du football dans notre pays. C’est ce qui explique ma candidature.

RB : Quelle est votre thérapie pour un football burkinabè plus attrayant et professionnel ?

fde 2BK : Il faudrait d’abord qu’on s’attaque à notre modèle de championnat en mettant en place une ligue professionnelle, tel que prévu dans mon programme, qui est la division supérieure. Ensuite, il s’agira de permettre aux équipes régionales de participer au championnat de D1. Nous prévoyons une réforme à cet effet. Dans le domaine technique, nous allons travailler à donner une petite catégorie compétitive à notre pays. Jusque-là, la FBF a tenté de faire des compétitions de petites catégories mais au finish, on n’arrive jamais à se qualifier pour les phases finales. Or, la relève est nécessaire pour la pérennisation du football dans notre pays.

RB : Quels sont les clubs qui soutiennent votre candidature ?

BK : (Rire). Permettez-moi de ne pas déballer mes cartes. C’est délicat, puisqu’on est dans un moment de campagne et d’approche. Je vous demande de patienter ; le moment venu, vous le saurez.

RB : Quel est votre avis sur l’annulation du championnat de D1 et de D3 ?

BK : J’ai déjà donné mon avis à un de vos confrères. Personnellement, je prends la décision telle qu’elle a été prise en me disant que ceux qui sont aux affaires sont mieux outillés, connaissent bien les contingences qui les ont amenés à prendre cette décision. D’un œil extérieur si tu es un club lésé par la décision, il est normal que tu ne sois pas content. Par contre, les clubs qui ont été repêchés par la décision parce qu’il allait forcément relégation accueillent cette décision avec joie. Pour nous autres, émettre un avis, c’est mettre de l’huile sur le feu ou défendre la fédération.

RB : Il y a quelques semaines, vous étiez prêt a soutenir le colonel Sita Sangaré et même à être son directeur de campagne. Pourquoi ce revirement ?

BK : Vous savez qu’en 2016 j’étais déjà candidat. Dans la vie, il faut parfois faire des analyses profondes. Lorsque le président Sangaré m’a contacté une première fois, je lui avais dit que je comptais me présenter et qu’il devrait prendre cela en compte. Sur son insistance et compte tenu de son programme, j’ai estimé que c’était l’homme de la situation. Pourquoi cela ? Parce que l’homme était devenu, grâce à ses deux mandats, le plus expérimenté du football burkinabè. Je me suis donc dit qu’il a plus de vécu que nous et que nous pouvons l’accompagner pour son dernier mandat. Malheureusement il n’a pas eu la permission de sa hiérarchie. Dès lors, j’étais libre puisque c’était une entente entre nous deux. Il n’y a pas de revirement, ce n’est pas comme si je supportais M. Sangaré et que je l’avais abandonné ; il n’est plus candidat.

Obissa