Warning: symlink() has been disabled for security reasons in /htdocs/plugins/content/multithumb/multithumb.php on line 128

Soutien à la transition burkinabè : Les Burkinabè invité à « soutenir avec véhémence le courage et les actions des autorités pour la stabilité et la souveraineté du Burkina » 

ting uneLa place de la Nation de Ouagadougou a refusé du monde ce samedi 6 mai 2023. Venus de plusieurs localités du Burkina, femmes, enfants et hommes ont répondu à l’appel de la coordination des organisations de la société civile pour soutenir les forces de défense et de sécurité ainsi que les autorités de la transition. Du rond-point des Cinéastes à la place de la Nation en passant par le rond-point du 2-Octobre, on pouvait observer la présence de plusieurs centaines de personnes.

Le message est le même pour tous les mouvements et organisations qui se sont mobilisés à la place de la Nation : soutenir les autorités de la transition et dire non aux ‘’ennemis’’ du pays.

En effet, selon Lassané Sawadogo, président par intérim de la Fédération des mouvements panafricains, par ailleurs coordinateur du front de défense pour la patrie, c’est un sentiment de joie qui l’anime à la vue de la mobilisation pour soutenir la transition et dire non à la CEDEAO ainsi qu’aux forces qui combattent le Burkina Faso. « C’est quelque chose qu’on n’imaginait pas. Il y a eu un temps au Burkina où le peuple était désespéré de la gouvernance. C’est depuis 2014 que nous avons eu une telle mobilisation mais là c’était pour dénoncer le pouvoir d’un président. Aujourd’hui la mobilisation, c’est pour soutenir un président. À travers cette mobilisation nous nous rendons compte que le peuple burkinabè a compris l’enjeu auquel le Burkina fait face », a-t-il déclaré.

ting 2Tout en remerciant ceux qui sont venus soutenir le président, il dit être plus content car « l’impérialisme, les valets locaux tremblent ». « Avant la mobilisation, certains avaient demandé de sortir dire non à la gouvernance du président Ibrahim Traoré, de demander sa démission. Mais aujourd’hui, ils se rendent compte que le peuple n’est plus prêt à perdre la vérité. Nous avons eu un président véridique qui est là pour libérer notre chère patrie qui est le Burkina », a-t-il soutenu.

Pour le mouvement patriote de jeunesse et développement de Pouytenga, il est du devoir de tout Burkinabè intègre de soutenir les autorités de la transition. « Nous sommes venus de Pouytenga pour soutenir le président Ibrahim Traoré. Nous avons vu que c’est un vrai patriote qui veut sauver le Burkina.  Donc que tu sois enfant, femme, homme, sans distinction de religion, nous demandons à tous de se mettre debout pour le soutenir. Nous n’allons plus nous laisser piétiner. Nous demandons aux politiciens de se reposer. L’OTAN, la France et l’Union européenne, nous leur demandons de rester tranquilles. Si c’est du travail qu’ils veulent, nous leur demandons de se rendre en Ukraine. La patrie ou la mort, nous vaincrons ! L’impérialisme à bas ! Le néocolonialisme à bas ! » a scandé un membre de ce mouvement.

ting 3Assiétou Diallo, présidente de l’association ‘’Djam et Baldal Bel N’Gal Faso’’, venue de Banfora, dit être là pour exprimer tout son soutien au président Ibrahim Traoré et inviter la communauté dont elle est membre à se départir des forces du mal et à revenir à la patrie.

Sa conviction est que la jeunesse actuelle doit faire mieux que les devanciers, pour avoir un Burkina de paix et de cohésion sociale. « Nous devons faire mieux que nos parents. Nous ne devons pas travailler à déstabiliser ce pays. Il faut qu’on se mobilise pour travailler afin que la paix revienne au Faso et que la cohésion sociale reprenne sa place », a-t-elle déclaré.

Elle a adressé ce message à sa communauté, celle peuhle. « Je demande à ma communauté (aux Peuhls) de ne pas se laisser manipuler par les puissances étrangères au profit de leurs intérêts. Nous devons reconnaître que le Burkina appartient à nous tous. Si c’était vraiment une bonne chose (le terrorisme), eux (les bailleurs de fonds des terroristes) n’allaient pas rester cachés là-bas pour les utiliser. Il faut qu’on refuse qu’on nous utilise comme des marionnettes pour satisfaire leurs besoins. Il faut que cela s’arrête. On en a marre maintenant, on ne veut plus de ça », s’est-elle exprimée.

Dans sa déclaration, la coordination des organisations de la société civile à, quant à elle, salué le président Ibrahim Traoré et l’ensemble de son gouvernement pour la nouvelle dynamique engagée dans l’offensive contre les groupes armés terroristes. Un hommage spécial a également été rendu aux forces de défense et de sécurité ainsi qu’aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

Selon elle, les avancées dans la lutte contre le terrorisme méritaient d’être encouragées par la communauté internationale, les institutions internationales et régionales. Mais celles-ci ne sont absolument pas dans cette dynamique.

C’est pourquoi « la coordination des OSC met en garde la communauté internationale sur les « qualificatifs inappropriés conférés à la situation de notre pays ». Elle interpelle l’Occident et les institutions internationales sur leurs responsabilités dans la crise sécuritaire qui secoue le Sahel.

La coordination dit aussi réaffirmer à la communauté internationale la volonté du peuple burkinabè d’assumer pleinement sa souveraineté et son indépendance réelle.

Elle a invité le peuple burkinabè dans toutes ses composantes « à un plein engagement, dans le but de fortifier l’unité du peuple, de le rendre invincible, à soutenir avec véhémence le courage et les actions des autorités pour la stabilité et la souveraineté du Burkina face à la ferveur de la rapacité de certains qui refusent d’être des Burkinabè ».

À noter que des prières ont été dites par des représentants de la communauté musulmane, de l’Eglise catholique et de celle protestante au cours de cette manifestation de soutien à la transition.

Plusieurs artistes, dont Nourat, ont également presté lors de la manifestation.

Flora Sanou