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ALIMENTATION : Un sommet pour définir la façon dont chaque être humain doit pouvoir manger des aliments nutritifs et sains

AlimentationEn prélude au prochain Sommet mondial sur les Systèmes alimentaires, le ministre de l’Agriculture, des Aménagements hydro-agricoles et de la Mécanisation, Salifou Ouédraogo, a animé une conférence de presse à Ouagadougou ce jeudi 10 juin 2021. Il s'est agi pour le ministre d’informer l’opinion de la tenue du 1er Sommet mondial sur les Systèmes alimentaires. Cette conférence a connu la présence des ministres de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, et des Ressources animales et halieutiques, Modeste Yerbanga, du représentant du Fonds  des Nations unies pour l’agriculture (FAO), Dauda Sau, et de bien d’autres personnalités.

« Les systèmes alimentaires désignent tous les maillons de la chaîne allant de la production jusqu’à la consommation de produits sains, touchant ainsi tous les aspects de l’existence humaine », a défini d’entrée de jeu le ministre Salifou Ouédraogo. C’est donc face aux enjeux liés à la problématique de l’accès à une alimentation saine et équilibrée qu’en 2019, le Secrétaire général des Nations unies a lancé un appel en vue de la tenue d’un Sommet sur les Systèmes alimentaires et de l’ouverture d’un processus d’engagements, afin de libérer le pouvoir des aliments et de progresser vers la réalisation des 17 Objectifs du développement durable (ODD) des Nations unies. « Premier du genre, ce Sommet, dirigé par le Secrétaire général des Nations unies, se veut une occasion unique de se concentrer sur la façon dont chaque être humain doit pouvoir manger des aliments nutritifs et sains », a expliqué Salifou Ouédraogo.

Le Burkina Faso a fait des progrès significatifs dans le domaine de l’alimentation, même si les défis restent énormes et en prélude au Sommet sur les systèmes alimentaires durables, le Faso tiendra une série de concertations nationales autour de trois grandes thématiques à savoir : comment s’assurer que les politiques nationales encouragent effectivement une production durable et une consommation d'aliments diversifiés, sains et nutritifs, accessibles à toutes les couches de la population de notre pays ; comment les dynamiques de production, de transformation, de fortification, de conservation/stockage et de commercialisation garantissent une qualité nutritionnelle et sanitaire des aliments au profit des populations ; quels sont les engagements de toutes les parties prenantes qui doivent favoriser de nouvelles actions et organisations de systèmes alimentaires résilients et durables au Burkina Faso, suivant une démarche inclusive. Foi du ministre de l’Agriculture, ces concertations avec les parties prenantes permettront de faire un diagnostic approfondi de notre système alimentaire actuel. « Cela permettra de relever les forces et faiblesses de notre système alimentaire, afin de nous permettre de prendre des engagements communs plus forts et plus équitables et d’identifier les réformes et actions nécessaires pour améliorer la résilience et la durabilité de nos systèmes alimentaires », a-t-il confié.

Présent à cette conférence, le ministre de la Santé s’est préoccupé de la situation sanitaire actuelle, qui freine les efforts du gouvernement. « Si nous arrivons à éradiquer cette pandémie du Burkina Faso, nous pourrons asseoir de meilleurs systèmes alimentaires », a affirmé le Pr Charlemagne Ouédraogo, avant d’ajouter que l’Etat burkinabè a perdu plus de dix mille milliards de FCFA à cause de la Covid-9.

Le représentant de la FAO, Dauda Sau, lui, a rassuré le gouvernement de l’appui financier que son institution va apporter ; ainsi, l’Etat burkinabè bénéficiera de plus de soixante (60) millions de F CFA comme aide de la part de la FAO pour ce Sommet qui se tiendra en septembre 2021 à New York, dans le cadre de la 76e   Assemblée générale des Nations unies.

Sié Mathias Kam (stagiaire)