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Santé sexuelle de la jeunesse : L’apport de l’Association burkinabè pour le bien-être familial (ABBEF) à la jeunesse

abbef uneL’Association burkinabè pour le bien-être familial (ABBEF) intervient dans les domaines de la santé de la reproduction et de la planification familiale. Radars Info Burkina s’est intéressé à l’apport de cette organisation à but non lucratif à la jeunesse.

Créée le 19 décembre 1979, l’ABBEF visait, au départ, à lutter contre les injustices faites aux jeunes filles qui contractaient une grossesse en milieu scolaire.  Son champ d’action s’est ensuite étendu à des domaines comme la lutte contre les grossesses rapprochées et les décès liés aux avortements, entre autres.

Grâce à ses nombreux succès, l’Association a été officiellement reconnue par les pouvoirs publics le 8 janvier 1981. Depuis lors, elle œuvre avec eux en faveur de la santé sexuelle et reproductive des franges les plus vulnérables de la population burkinabè, en l’occurrence les jeunes et les femmes.

C’est dans cet objectif qu’elle a ouvert six cliniques d’offres de services de santé de la reproduction et de planification familiale, précisément deux à Ouagadougou, deux à Bobo-Dioulasso, une à Koudougou et une à Koupéla. « Ces centres d’écoute pour jeunes leur donnent des informations et permettent d’accroître les capacités des adolescents et des jeunes en matière de santé de la reproduction afin qu’ils puissent sensibiliser les autres et se prémunir contre certains fléaux qui les touchent spécifiquement», a expliqué le chargé de communication de l’ABBEF, Youssouf Ba.

abbef 2L’Association burkinabè pour le bien-être familial fait face à des difficultés comme la mobilisation des ressources pour pouvoir décentraliser ses programmes et projets afin de toucher le plus grand nombre de personnes.

« J’invite les jeunes à la prudence et surtout à aller vers les professionnels de santé et les acteurs communautaires qui interviennent dans le domaine de la santé pour se renseigner sur certaines de leurs préoccupations comme la gestion de leur sexualité. Ils sont sexuellement actifs et doivent prendre toutes les précautions pour ne pas exposer leur vie et compromettre leur avenir », a conseillé Youssouf Ba.

« Nous remercions l’Etat à travers les différents ministères sectoriels avec lesquels nous collaborons, notamment celui de la Santé qui est notre ministère de tutelle, ainsi que nos différents partenaires techniques et financiers », a-t-il conclu.

Arnold Junior Sawadogo (Stagiaire)