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Fermeture des établissements d’enseignement à cause du Covid-19 : La reprise des cours prévue pour le 28 avril

repr uneDans un communiqué rendu public le 12 avril, le gouvernement burkinabè a reporté au mardi 28 avril la reprise des activités pédagogiques, initialement fixée au mardi 14 avril. Comment se préparent les directeurs et proviseurs d’établissement à la reprise ? Que pensent-ils de cette nouvelle date ? Ont-ils une stratégie pour rattraper le retard ?  Lisez plutôt.

Il n’y a pas de stratégie de rattrapage du retard pour le moment, selon la plupart des directeurs et proviseurs d’établissements d’enseignement. Pour Michel Yaméogo, directeur du lycée privé Benaja, il faudra attendre la reprise effective des cours avant d’établir un chronogramme. « Nous n’avons pas établi de plan pour le moment parce que la reprise a été reportée plusieurs fois. Nous avons alors jugé nécessaire d’attendre que les cours reprennent véritablement et que le calendrier des examens nous soit communiqué avant d’établir notre programme », affirme-t-il. La fermeture des établissements coïncidait avec le calcul et la vérification des moyennes du deuxième trimestre dans nombre d’établissements. Une semaine ou dix jours, selon M. Yaméogo, devraient donc suffire pour boucler le deuxième trimestre. reprr 2A la reprise, les enseignants, les élèves et l’administration seront sous pression, mais ça devrait être gérable parce qu’ils se sont assez reposés, ajoute-t-il. Pour que tout aille comme sur des roulettes, selon le directeur de lycée, le gouvernement devrait résoudre la crise des enseignants avant la reprise.

Théophile Rakistaba, proviseur du lycée privé des Assemblées de Dieu Pendel, pour sa part, avait un programme bien établi lorsque le gouvernement avait annoncé la reprise pour le premier avril passé. Lui aussi dit attendre la reprise des cours pour rétablir son programme. « Si l’on s’en tient au récent communiqué du gouvernement, les premiers devoirs devraient avoir lieu entre mi-mai et fin mai, et la composition entre début et mi-juin. Et en fin juin, nous devrions avoir bouclé le troisième trimestre si tout se passe bien ». Il renchérit que son plan de gestion du reste de l’année scolaire dépendra aussi du temps que les autorités mettront à leur disposition pour finir l’année. Pour lui, la pandémie de coronavirus est venue sauver le monde de l’éducation d’une grande crise qui allait beaucoup affecter l’année scolaire ; une chance, selon lui, pour nos autorités de résoudre les tensions existantes avec les enseignants. « Pour éviter qu’il y ait des perturbations à la reprise, je pense que nos dirigeants devraient rencontrer les syndicats pour discuter avec eux afin de trouver un arrangement ». Un enseignant du primaire, lui, affirme que la reprise des activités pédagogiques le 28 avril dépendra de la régression de la maladie et espère que cette reprise sera effective.

Elza Nongana (Stagiaire)