Warning: symlink() has been disabled for security reasons in /htdocs/plugins/content/multithumb/multithumb.php on line 128

« Rentrée du gouvernement Albert I » : Les ministres invités à promouvoir les bonnes pratiques

tretren uneLa Transition burkinabè a enfin un gouvernement. Nommés le samedi 5 mars, les membres de l’organe exécutif de la Transition, au nombre de 25 dont 6 femmes, ont tenu leur tout premier Conseil des ministres ce lundi 7 mars 2022. Une prise de contact du gouvernement Albert Ouédraogo I dont la principale mission est de travailler à ramener la sécurité et la paix dans ce pays en proie à l’insécurité depuis plus de 5 ans.

Le stress de certains ministres était perceptible. La raison ? C’était la toute première fois que ceux-ci prenaient part à un Conseil des ministres. D’autres par contre étaient très à l’aise, car habitués à cet exercice. Après une trentaine de minutes d’échanges à huis clos dans l’enceinte du palais de Kosyam, l’équipe gouvernementale est sortie faire des photos de famille et, par la suite, le frais émoulu chef du gouvernement s’est adressé à la presse. « La composition de cette équipe est conforme à la Charte de la Transition et ses membres sont pour la plupart des techniciens de leur domaine », a déclaré d’entrée Albert Ouédraogo. D’après le chef de la primature, les priorités de son gouvernement sont, entre autres, la lutte contre le terrorisme, la restauration du territoire national, la réponse à la crise humanitaire, la refondation de l’Etat, l’amélioration de la gouvernance, la réconciliation nationale et la cohésion sociale ainsi que la prise en charge et la réinstallation des déplacés internes dans leurs localités respectives. 

treren 2

Foi du chef du gouvernement, les membres de son équipe sont capables d’impulser une nouvelle dynamique dans la constitution d’un Burkina nouveau que le président du Faso et le peuple burkinabè appellent de tous leurs vœux. Et cette équipe va travailler conformément aux orientations et aux priorités définies par le chef de l’Etat, et dans le droit fil de la charte et de l’agenda de la Transition, a-t-il assuré. « Nous devons travailler au renforcement de la cohésion sociale, durement éprouvée ces dernières années, mais également à la réconciliation nationale. Au-delà de ces aspects, le chef de l’Etat nous a instruits de nous attaquer aux chantiers qui préoccupent les Burkinabè à l’heure actuelle. Cela va passer par des réformes audacieuses. C’est pourquoi, au cours de cette séance de prise de contact, il a insisté sur un certain nombre d’attentes, mais également sur un certain nombre de valeurs qui doivent guider l’action gouvernementale : il s’agit de l’intégrité, de la loyauté, de la rigueur, de la solidarité, de la collégialité et de l’exemplarité. Il a insisté également sur la nécessité de se départir d’un certain nombre de pratiques qu’on a vues dans les gouvernements passés, mais aussi de s’inspirer des bonnes pratiques de certains gouvernements. Il a surtout insisté sur la nécessité de la réduction du train de vie de l’Etat à travers la suppression de certaines activités non essentielles et l’utilisation rationnelle des ressources de l’Etat. Nous avons, mon équipe et moi, pris l’engagement devant le chef de l’Etat de travailler avec abnégation à soulager les souffrances des populations et à restaurer notre pays dans ses limites territoriales », a précisé Albert Ouédraogo.

treren 3Pour y arriver, le Premier ministre appelle les Burkinabè de tous bords à soutenir le nouveau gouvernement en ces moments difficiles que traverse le pays et dans la mise en œuvre de la vision du président du Faso qui est la rupture. « La situation est certes difficile mais pas hors de portée, pour peu que nous ayons un sursaut patriotique pour mener le seul combat qui vaille, à savoir sauver ce pays que nous ont légué nos ancêtres », a-t-il poursuivi.

En cette veille de la Journée internationale des droits des femmes, le PM a souhaité bonne fête à toutes les vaillantes femmes du Burkina Faso. Le gouvernement de la Transition ayant été constitué, il reste la mise en place du Parlement de la Transition.

Barthélémy Paul Tindano