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Elections couplées du 22 novembre : 15 communes sur les 351 ne prendront pas part au double scrutin

nab uneAu Burkina Faso, on est à J-6 des élections présidentielle et législatives de 2020.  Le processus électoral a déjà été impacté par la crise sécuritaire qui secoue le pays. Le dimanche 15 novembre 2020, Newton Ahmed Barry, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), était sur le plateau de la télévision nationale, lors du JT de 20h, pour faire le point de l’organisation du double scrutin.   

Selon le président de la CENI, à ce jour, il n’y a que 15 communes sur les 351 que compte le Burkina Faso qui ne pourront pas prendre part aux élections couplées. Ces communes sont localisées dans 4 régions qui sont : la Boucle du Mouhoun, le Nord, le Sahel et l’Est.

« Il n’y a que 860 villages et secteurs qui n’ont pas été concernés par l’enrôlement, soit 6% des 9 299 villages et secteurs que compte le Burkina Faso. 55% des 860 localités sont au Sahel. Sur les 860, la majorité des villages ont été abandonnés. Donc il est inutile d’aller tenir un scrutin dans des localités où il n’y a personne. Là où la CENI est arrivée, on a fait un effort énorme », a affirmé Newton Ahmed Barry (NAB).

nab 2En ce qui concerne les préparatifs de ces élections, la CENI est à la phase de finalisation des équipes qui vont se charger de la gestion des bureaux de vote. Les membres desdits bureaux sont en train d’être formés. « S'agissant de la logistique, on est en train de préparer les plis qui vont, dès le mardi 17 novembre, commercer à être acheminés dans les communes en attendant que 24 h avant ils puissent être déposés dans les bureaux de vote », a-t-il assuré.

La CENI veut que le 21 novembre au soir, sur les 21 155 bureaux de vote, on ait tous les plis, tous les kits nécessaires au vote installés dans lesdits bureaux.

Le président de la CENI a précisé que les Forces de défense et de sécurité (FDS) sont en train de travailler à une sécurisation optimum pour permettre aux citoyens d’aller accomplir en toute quiétude cet acte civique le 22 novembre.  

Il a ajouté que la sécurité incombe à chacun des électeurs. Par conséquent, c’est à eux, en relation avec les FDS, d’assurer la sécurité des votes, du dépouillement et celle du rapatriement des données des bureaux de vote aux centres de compilation. « C’est une responsabilité nationale et j’en appelle évidemment  à la responsabilité de chacun de nous », a conclu NAB.

Aly Tinto