Warning: symlink() has been disabled for security reasons in /htdocs/plugins/content/multithumb/multithumb.php on line 128

Point de presse du CFOP : Le régime Kaboré navigue à vue, selon le CFOP

opLe point de presse hebdomadaire du Chef de file de l’opposition politique (CFOP) a été animé ce mardi 02 juin par le président de la Convergence de l’espoir, Jean Hubert Bazié, et le président du Mouvement agir ensemble pour le Burkina Faso, Boubacar Diallo. La « distribution sélective » des CNIB par l’ONI, les décisions dans le secteur de l’éducation et l’incarcération de l’ancien ministre de la Défense Jean-Claude Bouda à la MACO étaient au menu des échanges.

L’opposition politique dit interpeller vivement et mettre en garde le directeur général de l’Office national d’identification (ONI) sur la grave menace que son « attitude partisane » fait peser sur le processus électoral. Car selon le président de la Convergence de l’espoir, Jean Hubert Bazié, lors du point de presse du Chef de file de l’opposition politique (CFOP) de ce 2 juin, des actes de manipulation visant à empêcher certains votes ont été dûment constatés.

A titre d’exemple, M. Bazié a cité un « cas » à Garango. D’après ses explications, une dizaine de CNIB de personnes souhaitant se faire enrôler affichent des données de personnes résidant à Pouytenga. D’autres CNIB établies « récemment » n’apparaissent pas dans la base de données de l’ONI. En outre, il dit que dans d’autres provinces, des CNIB établies depuis quelques mois pour des personnes et des groupes réputés proches de l’Opposition sont bloquées.

L’incarcération à la MACO de l’ancien ministre de la Défense, Jean Claude Bouda, pour « blanchiment de capitaux » et « enrichissement illicite » sur la base de la loi sur le délit d’apparence est appréciée à sa juste valeur par le CFOP. Il n’a d’ailleurs pas manqué de féliciter le REN-LAC pour sa constance dans la lutte qui a abouti à cette « victoire d’étape » qui est aussi, à son avis, un symbole. L’opposition politique déclare être tout de même prudente et vigilante parce que convaincue que le régime en place « peut mettre la pression sur la justice et empêcher que se tienne un procès pédagogique ».

A en croire le CFOP, la décision gouvernementale de valider l’année scolaire des classes intermédiaires et de reprendre les cours dans les classes d’examen s’est faite sans concertation sincère avec les acteurs concernés. De toute évidence, le « régime Kaboré navigue à vue et gouverne sans logique », a martelé le CFOP, qui souligne que d’autres questions importantes liées à la reprise des cours se posent avec acuité : il s’agit notamment du cas des élèves des zones attaquées et de ceux qui sont des déplacés internes.

Obissa