jeudi 28 mars 2024

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Hermann SomeA l’instar des autres corps de métier, le métier de fleuriste pépiniériste connait des difficultés. Mais, l’amour et la passion du travail permet à ces travailleurs de tirer leur épingle de jeu. En pleine croissance au Burkina Faso, ce métier pratiqué de façon anarchique et artisanale pourrait bien être un secteur porteur pour un développement durable.

 

Le métier de fleuriste, pépiniériste est un domaine qui est de plus en plus pratiqué à Ouagadougou, malgré la dureté du climat dans cette partie du pays. En effet, avec la prise de conscience des uns sur l’avancé du désert au Burkina, pour d’autres pour un besoins d’ornement, nombreux sont les ouagalais qui ont déjà fait le tour chez un pépiniériste ou un fleuriste pour se procurer un plant.
Un fleuriste-pépiniériste est celui qui cultive des pépinières, s’assure de son développement dans le but de le vendre. Cela peut concerner des plantes fruitières ou justes des plantes d’ornements. « J’ai commencé cette activité depuis 1998. Je suis un ancien employé du ministère de l’environnement. C’est de là qu’est née la passion pour les plantes et j’ai pris l’initiative de travailler à mon propre compte. Le métier de fleuriste n’est pas un métier simple à Ouagadougou. En effet, nous sommes confrontés à beaucoup de difficultés. Il y a entre autres le problème d’eau et celui de la place, car on s’installe de façon anarchique aux abords des canaux où il y a une réserve d’eau. Le jour que l’Etat va décider de commencer les travaux du canal nous serons obligés de nous déplacer. Quand la pluie tarde, nous avons des problèmes pour arroser nos plantes, parce que l’eau du canal ne suffit pas »,explique Herman SOME fleuriste et pépiniériste.

M. Tiemtore

                                    Tasseré AMOS TIEMTORE, président de l’association « BURKINA VERDOYANT »


Malgré ces difficultés monsieur SOME reste dévouer à son travail qu’il trouve assez rentable. « On a plusieurs variétés de plantes. On a par exemple les plants locaux, tels que les manguiers, les orangers, les goyaviers etc. on a aussi des plants qui sont importés de la France, du Maroc, de l’Algérie, et de la Côte-d’Ivoire principalement le pommier, l’olivier, l’hévéa et bien d’autres. J’arrive à subvenir aux besoins de ma famille grâce a ce métier, donc je peux dire qu’il est rentable », confie-t-il
Il faut noter que le métier de fleuriste-pépiniériste tend à se développer et devenir un secteur important pour le développement du Burkina Faso. De nos jours, il y’a plusieurs regroupement des fleuristes-pépiniéristes. On a par exemple « BURKINA VERDOYANT ». « BURKINA VERDOYANT  est une association qui regroupe les fleuristes-pépiniériste de Ouaga 2000. Elle a principalement pour objectif l’embellissement des villes du Burkina, et aussi la création de bosquets dans les villages. Nous comptons apporter notre contribution au Burkina verdoyant que notre pays aspire. Il y a plusieurs associations comme la notre. Nous avons tenté de mettre toutes les associations ensemble pour en faire une fédération, mais pour le moment la mise en place n’est pas encore effective. On espère que cela pourra se réaliser dans les jours à venir », explique Tasseré AMOS TIEMTORE, président de l’association.
Outre ces objectifs, les associations des fleuristes-pépiniéristes ont plusieurs projets de reboisement en arbre fruitiers qui entrent dans le cadre du développement économique du Burkina.
M. TIEMTORE à tout de même confié qu’ils sont délaissés par l’Etat, car ils n’ont pas de site officiel pour s’installer. En plus de cela, ils ne bénéficient pas d’accompagnement et n’ont jamais eu à exécuter un marché émanant de l’Etat. Quoi qu’il en soit, la disponibilité permanente de l’eau reste un casse-tête chinois pour ces travailleurs, qui chaque fois sont obligés de subir les caprices de dame nature.

 

Edwige SANOU

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