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Culture : « Donnez-moi un espace …pour former les jeunes »  (JONH’ES, humoriste et leader du groupe Génération 2 000)

cltr uneIl fait partie des artistes incontournables en matière d’humour au Burkina et en est l’un des précurseurs. Membre du groupe Génération 2000 dont il est aujourd‘hui le leader, Jean Aimé Bayili, alias JONH’ES, nous dit  ce qu’il pense de la promotion de la culture au Faso dans cet article.

 « On a commencé par l’animation de soirées culturelles, de ballets et de sketches », raconte JONH’ES à propos de leurs débuts. Au fil du temps le groupe a grandi et déployé ses ailes aux quatre coins du Burkina. Aujourd’hui, il procède à la formation de jeunes en humour malgré la modicité de ses moyens.

De cette écurie sont sortis des artistes humoristes comme le groupe Gombo.com, Son Excellence Gérard, Moussa Petit Sergent, pour ne citer que ces derniers. De l’avis de notre interlocuteur, la relève est assurée.

JONH’ES, jamais en manque d'inspiration, met en place  le ‘’Camp vacances humour’’, une initiative qui permettra de révéler davantage de talents cachés. Cela a permis l’apparition de talents comme Momo l’intellectuel, Ouistiti d’or 2020, Bala le citoyen, les Homotokés, etc. cltr 2Interrogé sur l’importance du groupe Génération 2 000, Momo l’intellectuel ne tarit pas d’éloges sur celui qu’il appelle affectueusement « papa ». « Ce groupe a été la porte d’entrée pour bon nombre d’acteurs et ce qu’on est aujourd’hui, c’est à lui qu’on le doit », nous confie le lauréat du Ouistiti d’or Momo l’intellectuel.

Le groupe Génération 2 000, comme tout autre, a connu des hauts et des bas, à en croire JONH’ES. « Nos difficultés sont surtout d’ordre financier. L’initiative ‘’Camp vacances’’ a été financée sur fonds propres et la participation est gratuite. C’est dire que si je devais tendre la main, je n’allais pas être à la 5e édition de cette activité», explique-t-il. 

Notre interlocuteur nous confie avoir pour ambition la création d’un centre de formation professionnelle dédié à l’humour et au rire. Dans ce sens, il lance un appel aux autorités nationales à accompagner davantage les artistes qu’ils sont. « Nous avons besoin de l’accompagnement de notre ministère de tutelle pour aller plus loin », plaide Jean Aimé Bayili. Des formations au profit de la jeunesse sont organisées mais, relève l’humoriste JONH’ES, c’est seulement de manière sporadique. « Mon objectif, c’est d’avoir un lopin de terre pour en faire une école d’humour et du rire », a-t-il conclu.

Sié Mathias Kam (stagiaire)