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10 ans de carrière : Maria Bissongo rend grâce à Dieu

bsongo uneMaria Bissongo, à l’état civil Béni-Wendé Mariétou Armelle Ouédraogo, fête cette année, ses 10 ans de carrière artistique. De 2010 à 2020, la fille de « l’Empereur Bissongo » a sorti  deux albums et deux singles. Le dernier en date est intitulé « Polougou », en célébration de ses 10 ans de carrière. La rédaction de Radars info Burkina a rencontré cette artiste musicienne joviale et décomplexée le vendredi 28 février 2020. Lisez plutôt.

Radars Burkina : Comment va Maria Bila née Bissongo ?

Maria Bissongo : Je vais bien, merci.

RB : Vous venez de célébrer 10 de carrière musicale, est-ce que vous pouvez revenir sur les grandes activités menées à cette occasion ?

MB : Avant tout propos, je voudrais dire merci à Radars info Burkina pour l’intérêt qu’il me porte et qu’il porte à ma carrière. En effet, cela fait 10 que Maria Bissongo existe musicalement. 10 ans, ce n’est pas 10 jours. J’ai bravé beaucoup de choses pour arriver où je suis. Merci à tous ceux qui m’ont accompagnée et soutenue pendant toutes ces années. A mon papa, je fais un clin d’œil particulier. C’est lui qui m’a donné l’envie d’entamer une carrière musicale. Il y a pas mal d’activités pour mes 10 ans de carrière. Déjà, j’ai sorti « Polougou », un single, le 24 février que j’ai « clipé ». Les activités s’étaleront sur toute l’année 2020. J’aurai l’occasion de revenir plus en détail sur ces questions.

RB : Quel bilan faites-vous de ces 10 ans de carrière, en êtes-vous satisfaite ?

bsongo 2MB : Le bilan, pour moi, est satisfaisant. C’est le rêve de tout un chacun quand on sort son album d’être tout de suite accepté, à commencer par les gens de chez soi. Ensuite, on veut aller à la rencontre d’autres personnes, vers d’autres horizons. C’est ce que j’ai eu l’honneur de vivre quand j’ai sorti « Boudou » en 2010. En 2014, j’ai sorti « Sibdou », puis « Hommage à la femme » en 2017 et ce single en 2020. J’ai eu également l’honneur de jouer sur de grandes scènes car les scènes se valent mais les prestations diffèrent. Je peux citer les FEMUA 2019, l’Opéra de Nice. J’ai aussi joué à Nice devant le président français, François Hollande. Au Burkina, j’ai fait beaucoup de spectacles au cours d’événements comme le FESPACO, le SIAO. Je ne peux que rendre grâce à Dieu pour tout cela.

RB : Qu’est-ce que Maria répond aux personnes qui disent qu’elle est arrogante, suffisante et compliquée ?

MB : Ah bon ? (Rire…) C’est ce que des personnes pensent de moi ? Non, ces personnes se trompent sur ma personne. Si elles ont la chance de me côtoyer, elles changeront d’avis à mon égard. J’ai mes limites et mes principes comme tout le monde, mais cela ne fait pas forcément de moi une personne compliquée. Maria Bissongo n’a de problème avec personne, je suis cool.

RB : Est-ce que vos frères musiciens, notamment Bébé Bissongo, influencent vos créations ?

MB : Non, pas du tout. Chacun a sa voie. J’avoue que j’ai appris beaucoup avec eux, notamment avec l’Empereur Bissongo, mon papa, et Momo Bissongo. J’ai grandi dans leur environnement mais maintenant, je vole de mes propres ailes.

RB : Désormais, vous êtes Mme Bila. Votre vie de couple ne risque-t-elle pas d’être une entrave à votre carrière ?

MB : Non bien au contraire, car mon époux me soutient beaucoup. Je lui dis merci pour son soutien. Si Maria Bissongo est là où elle est aujourd’hui, c’est aussi grâce à lui.

RB : Quels sont les projets de Maria à court, moyen et long terme ?

MB : Déjà, j’invite les mélomanes à consommer « Polougou » sans modération. Je prévois trois à quatre grands concerts à Bobo Dioulasso, la ville qui m’a vu naître, à Ouahigouya, dont je suis originaire, à Fada, la ville qui m’a vue grandir, et à Ouagadougou, là où tout a commencé du point de vue de ma carrière.

 Propos recueillis par Obissa