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17e édition du FITMO : Le festival souffle cette année ses 30 bougies

festiv une« Arts, cohésion sociale et intégration des peuples », c’est sous ce thème que se déroule la 17e édition du Festival international du théâtre et des marionnettes de Ouagadougou (FITMO) qui souffle cette année ses 30 bougies. Un hommage sera rendu à cette occasion aux premiers responsables décédés ou vivants de cet événement culturel. Cette soirée d’hommage est prévue pour le mercredi 30 octobre 2019.

Débutée le 26 octobre dernier, la 17e édition du Festival international de théâtre et de marionnettes de Ouagadougou se tient dans la capitale burkinabè.  Pour marquer le trentenaire de cet événement culturel, une soirée d’hommage sera organisée à l’intention des pères fondateurs, aussi bien ceux qui ne sont plus de ce monde que ceux toujours en vie, le mercredi 30 octobre 2019. De l’avis du Dr Amadou Mandé, c’est un devoir de mémoire et une expression de reconnaissance vis-à-vis des devanciers de cet événement culturels que sont, entre autres, le Pr Jean Pierre Guingané, Anne Marie Bourgie et Jean Ouédraogo, qui ont tiré leur révérence. Outre ces derniers, il y a Léger Didier Zongo, Martin Zongo, Prosper Kompaoré, Henri Gustave Sawadogo, Blandine Yaméogo et Lassane Congo, toujours de ce monde et à qui cette édition rendra également hommage. Une semaine durant, des festivaliers venus d’ici et d’ailleurs présenteront à l’espace culturel Gambidi des œuvres artistiques sous le thème « Arts, cohésion sociale et intégration des peuples ». Pour le président et directeur artistique du FITMO, Dr Amadou Mandé, le choix de ce thème a été motivé par les préoccupations sociales du moment, en l’occurrence la situation sociopolitique et sécuritaire qui prévaut actuellement dans la zone sahélienne de l’Afrique. Selon lui, les arts n’ont de sens que s’ils peuvent contribuer à renforcer le vivre-ensemble et la cohésion dans la société. Car, dit-il, ce festival est un cadre d’expression de la diversité culturelle  et ce thème a été traduit sur la scénographie du festival, en témoigne l’affiche qui présente un baobab symbolisant la nature et les cartes des différents pays qui organisent ce festival. festiv 2De même, il s’est traduit dans les rencontres professionnelles et les panels. Le choix de ce thème se justifie du fait que l’utilisation de l’art, surtout en période de crise, peut contribuer à enfoncer celle-ci, car il peut constituer une arme de destruction massive.

Eric Mededa, artiste peintre performeur venu du Bénin pour sa première participation au FITMO, trouve l’ambiance bonne. Comme sujet d’exposition, il a présenté le tamis qui est un instrument principalement utilisé par la femme pour nourrir la famille. Celui-ci la considère comme  la vraie détentrice de l’histoire de l’humanité.  

Quant à Mamadou Diallo, artiste plasticien venu du Mali, il a exposé un tableau présentant l’unicité des frontières de nos pays africains pour faire ressortir la cohésion sociale et l’intégration des peuples. Selon lui, malgré le contexte sécuritaire difficile que vivent le Burkina Faso et le Mali, son pays, c’est avec plaisir qu’il participe à cette 17e édition.

En rappel, le FITMO a été créé en 1989 pour magnifier le théâtre et les marionnettes. Il se tenait seulement au pays des hommes intègres, mais à partir de 2010, il a été décidé qu’il se tienne dans six pays : le Burkina Faso, le Mali, le Niger le Togo, la Côte d’Ivoire et le Bénin.

Saâhar-Iyaon Christian Somé Békuoné