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Procès du putsch de septembre 2015 : Cinq de ceux qui ont procédé à l’arrestation des autorités de la Transition passeront à la casserole pour la deuxième fois

yipénè uneS’achemine-t-on vers la fin des interrogatoires dans le cadre du procès du putsch de septembre 2015 ? La réponse à cette question relève de l’imperium du président du tribunal. Ce qui est évident pour l’heure, c’est que sur les 83 accusés, les 74 qui ont accepté de faire face à la justice burkinabè sont tous passés vider leur sac à la barre du juge Seidou Ouédraogo. 5 de ces 74 accusés seront de nouveau entendus dans le cadre de ce dossier.

Après que l’interrogatoire du général de gendarmerie Djibril Bassolé s'est achevé en queue de poisson hier, le président du tribunal, Seidou Ouédraogo, a annoncé ce mercredi 16 janvier 2019 que l’interrogatoire des 74 accusés dans le cadre de ce dossier du putsch de septembre 2015 était clos. Toutefois, il a souligné que 5 accusés sur les 74 vont passer pour la deuxième fois à la barre. Ces accusés font partie de ceux qui ont procédé à l’arrestation du président de la Transition, Michel Kafando, de son Premier ministre, Yacouba Isaac Zida, et de deux autres ministres le 16 septembre 2015 au cours du traditionnel Conseil des ministres au palais de Kosyam. Il s’agit d'Eloi Badiel, de l’adjudant Jean Florent Nion, du sergent-chef Roger Koussoubé, de Sami Da, du sergent-chef Laoko Mohamed Zerbo, qui avait d’ailleurs demandé à repasser à la barre au regard de certaines déclarations de ses coaccusés passés à la casserole après lui.

yipénè2D’autre part, à l’audience de ce jour, qui a duré moins de dix minutes, le tribunal, par jugement avant-dire droit, a accédé aux demandes de mise en liberté provisoire de Minata Guelwaré et du soldat de 1re classe Amadou Ly. En outre, il a ordonné la disjonction du cas de Yacouba Kinda, qui a reçu sa citation après le début des débats, et du sergent Lamoussa Badoun de ce dossier dit du général Gilbert Diendéré et de 73 autres. Leurs cas seront examinés au cours d’une autre session. Il faut rappeler que le sergent Badoun est poursuivi pour complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat, meurtre, coups yipénè3et blessures, et dégradation volontaire aggravée de biens. Son audition avait été interrompue pour non-conformité des pièces détenues par les parties, notamment le parquet et la défense de l'accusé.

Pour l’heure, le procès est suspendu. Il reprendra le lundi 21 janvier 2019 à 9h au tribunal militaire de Ouagadougou, délocalisé à la salle des banquets de Ouaga 2000 ; le temps pour ces 5 accusés de préparer cette deuxième phase de leur interrogatoire avec leurs avocats.

Candys Solange Pilabré/ Yaro