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Circulation routière : quand l’insuffisance de parkings est source de cacophonie

parking uneAu Burkina Faso, les automobilistes sont confrontés à un manque criard de places de parking, surtout dans les grands centres urbains. La conséquence de cette situation est qu’il n’est pas rare de voir une longue file de véhicules automobiles garés sur la chaussée, toute chose qui n’est pas sans danger, tant pour ces conducteurs que pour les autres usagers de la route.

Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, est confrontée à un problème majeur qu’est le manque de parkings. Devant les services publics, privés, les institutions financières, sur les grandes avenues, difficile de se garer. Résultat, les automobilistes sont souvent contraints de stationner là où ils peuvent. Cela se fait souvent sur la chaussée, la piste cyclable, devant les services en bloquant même souvent le passage. Une chose est sûre, ce manque de parkings pourrait bien expliquer le taux d’embouteillage et même d’accident au Burkina Faso.

« Quand les gros véhicules se garent sur la chaussée, cela oblige les usagers à rouler presque sur leur gauche pour pouvoir effectuer un dépassement. Imaginez qu’il y ait un autre conducteur qui arrive dans l’autre sens, c’est la catastrophe. De nos jours, la construction des parkings est impérative pour  une meilleure mobilité à Ouagadougou », explique Mme Nana, usager de la route.


parking 2Tout comme elle, nombreux sont les Burkinabè conscients de la nécessité de réaliser des parkings au centre-ville car aux heures de pointe, c’est un parcours du combattant que de pouvoir rallier son domicile. « Franchement la circulation aux heures de pointe est pathétique. Déjà qu’il y a plusieurs personnes sur la voie au même moment, tu vas voir des véhicules garer quasiment sur la voie. Ce qui fait que les véhicules et les motos s’entremêlent, d’où les multiples embouteillages », décrit Mme Nana.

Adama Rouamba, agent de l’Etat, explique que « c’est maintenant que le problème se fait ressentir du fait de la multiplicité des engins à deux et quatre roues, alors qu’en  construisant  les infrastructures, nos autorités n’avaient  pas prévu cela. Ce qui explique toutes cette cacophonie en circulation. Mais il faut vraiment se pencher sur la question des constructions de parkings, dans cinq ans maximum la situation sera intenable ».

Du reste, la construction de parkings automobiles au centre-ville serait source de recettes pour les caisses de la commune et cet argent, à son tour, pourrait servir à financer d’autres projets dans le but d’assainir et d’embellir davantage la ville.

Edwige Sanou