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Retrait des parcelles de la Zone ZACA : L’injonction du ministère de l’habithttp://www.radarsburkina.net/at semble porter fruits

43828371 2115002001879310 3084780644543234048 nSuite au non respect des engagements des dispositions du cahier des charges des souscripteurs aux parcelles de la Zone d’activités commerciales et administratives (ZACA), notamment en ce qui concerne les délais de mise en valeur et l’état de propriété de la parcelle auxquels ils sont astreints, le ministère de l’habitat et de l’urbanisme, a fait un communiqué pour interpeller les souscripteurs. À cet effet un délai d’un mois était accordé aux souscripteurs pour se conformer, sous peine de retrait des parcelles au profit d’autres demandeurs, et ce, à compter de la diffusion du communiqué. En rappel, ce communiqué a été diffusé le 23 Août 2018. Nous sommes aujourd’hui au samedi 13 octobre 2018, soit plus d’un mois après la mise en garde du ministère.

Créé par décret le 03 novembre 2000 pour donner un nouveau visage au centre ville de la capitale du Burkina, la Zone d’activités commerciales et administratives (ZACA), près d’une vingtaine d’années après sa mise en place, ne répond toujours pas aux attentes, en ce sens qu’au lieu d’être le reflet du dynamisme du pays, cette zone est devenue le « quartier général » des dépotoirs, de la délinquance, des herbes, et même des nid de bestioles.


Depuis le communiqué du ministère de l’urbanisme et de l’habitat, intimant la mise en valeur des terrains nus sous peine de retrait, les choses semblent redémarrer dans la dite zone. En effet, on assiste à un ramassage des dépotoirs, la construction des clôtures, et même le raclage des terrains. A priori donc, un léger aménagement semble avoir repris.


43788682 569145906853975 661689804152373248 nIl faut rappeler que l’objectif du ministère avec ce délai de mise en valeur, n’était pas de faire pousser des immeubles et des bâtiments en seulement un mois, mais de tirer la sonnette d’alarme afin que les détenteurs de terrains vides commencent les démarches de leur mise en valeur. « Les un mois accordé c’est pour respecter les procédures, ce n’est pas pour faire sortir l’investissement prévu. Les mois c’est pour faire approuver son projet, demander le permis de construire. Un mois c’est pour que les gens réagissent. Pour donner le temps aux gens qui sont sérieux qui veulent faire des investissement », avait signalé en son temps, Léon Paul TOE, secrétaire général du ministère de l’urbanisme et de l’habitat.


A ce jour, les premiers responsables du ministère sont au bilan de l’effet du communiqué auprès des concernés. « Pour le moment, nous sommes en train de faire le point de la situation », a confié Karim NAMOANO, chargé de communication du ministère de l’habitat, joint au téléphone par la rédaction de Radarsburkina.net. Quoi qu’il en soit, globalement, monsieur NAMOANO note que certains souscripteurs semblent avoir repris l’aménagement de leur terrain pour une mise en valeur imminente. « Depuis le communiqué, les choses ont commencé à se décanter. Certains construisent des clôtures, d’autres se hâtent pour les dépôts de dossiers en vue d’être en règle vis-à-vis de la loi », explique-t-il.


Edwige SANOU