Ils sont au total 304 096 candidats sur l’ensemble du territoire national à aller à la quête du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) pour cette session 2019. En cette deuxième journée de composition, Radars Info Burkina a fait le tour de quelques centres pour s’enquérir du déroulement des épreuves.

Il est 11h20 lorsque nous franchissons le portail du lycée municipal Bambata. Nous rencontrons des candidats qui viennent de composer l’épreuve de mathématiques du BEPC 2019. Pour Mahamoudou Zongo, candidat à qui nous avons tendu le micro, « les épreuves étaient assez abordables dans des matières comme SVT, Français et Histoire-Géographie. Mais en mathématiques, où nous avons composé ce matin, et de l’expression en français, c’était un peu plus compliqué ». Néanmoins il dit être confiant et espère que les résultats seront en sa faveur. Carine Fabiola Tougma, candidate également, abonde dans le même sens. « Les épreuves d’hier étaient abordables dans l’ensemble. Mais pour celles d’aujourd’hui, ce sont les mathématiques qui étaient un peu difficiles, sinon ça va », révèle-t-elle.

Dans ce centre qu’abrite le lycée municipal Bambata, nous dénombrons trois jurys comportant chacun plus de 415 candidats. Et les choses semblent bien aller, comme le soutient Soumaila Siemdé, proviseur du lycée municipal Bambata et chef de centre. « Nous n’avons pas de problème majeur, tout se passe bien. Quelques absences sont à noter, sinon tout se passe normalement jusqu’à présent ».

Un tour au Cefise Benaja nous permet de rencontrer Abou Traoré, président du jury 12 du CAP (certificat d’aptitude professionnelle). Là également, pas d’incident à signaler. « Les choses se passent bien, il n’y a rien à signaler. Tout a bien commencé avec l’appel des candidats hier, et aujourd’hui nous sommes presque à la fin de la deuxième journée et jusque-là, tout se passe bien. Comme chaque année, nous comptons des absents et sur les 260 candidats que compte le jury nous en dénombrons une vingtaine », a-t-il déclaré. Il faut noter que sur les 260 candidats que compte ce jury, six candidats en situation de handicap sont recensés. Ceux-ci prennent part aux épreuves dans une salle aménagée pour l’occasion et où leur spécificité est prise en compte.

Compte tenu des perturbations liées aux problèmes sécuritaires, il est prévu dans le mois de septembre une session spéciale au profit des élèves qui ne pourront pas prendre part à la présente session normale. Quant à ceux dont les établissements sont restés totalement ou partiellement fermés, leur année sera tout simplement décrétée « année blanche ».

Les premiers résultats des compositions sont attendus pour le 14 juin.

Armelle Ouédraogo