mercredi 24 avril 2024

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Apiculture au Burkina Faso : Quelles opportunités pour l’employabilité des jeunes ?

miel uneAutrefois traditionnelle, l’apiculture est un secteur qui, petit à petit, se professionnalise au Burkina Faso. La raison : il y a du potentiel pour développer ce secteur d’activité, en l’occurrence le climat et la végétation du pays, au point qu’un projet de l’Union européenne s’est installé pour mieux organiser le secteur.

Selon l’apiculteur Guy Noël Javaudin, le Burkina a un potentiel mellifère très important car ses régions ouest et est, c’est-à-dire la zone de Fada N’Gourma et environnant de même que la zone de Banfora, sont d’importants lieux de production d’autant  plus qu’il s’y trouve des plantations d’anacardiers, un arbre très mellifère, de même que des manguiers, des karités, des neems qui y sont en grande quantité. Le néré dans la savane est un arbre qui donne une bonne quantité de récoltes. Pour lui, en plus de ces arbres que l’on trouve un peu partout en abondance, il y a aussi des fleurs qui sont au Burkina Faso et qui permettent de développer l’apiculture. Guy Noël Javaudin pense que beaucoup d’apiculteurs peuvent vivre de cette activité du fait de l’abondance de ces arbres.

Selon Boris Bayala et Brigitte Javaudin, propriétaires d’un champ d’apiculture, les récoltes du miel d’anacarde se font généralement dans le mois de janvier, en avril sur le karité et sur les herbacés dans le mois de septembre après la saison des pluies. Au total, selon eux, trois récoltes sont possibles dans l’année au Burkina Faso. Et cela grâce à l’espèce de d’abeille appelée l’apis mellifère, une abeille résistante aux maladies et qui produit énormément de miel de qualité très prisé en Europe. En matière de formation en apiculture, Boris et Brigitte disent avoir eu l’appui de l’apiculteur Guy Noël Javaudin pour mieux exercer ce métier.

miel 2A la question de savoir comment faire de l’apiculture au Burkina Faso, les deux apiculteurs répondent que cette activité n’a pas besoin d’une mobilisation de gros moyens.  Pour eux, il suffit d’avoir les arbres qu’il faut, même si l’on n’est pas propriétaire terrien car ces arbres peuvent faire l’objet d’une location. Passé cette étape, se former à la technique d’élevage, de soins, d’entretien des abeilles et de récolte du miel est une nécessité.

Pour ce qui est des vertus du miel, M. Javaudin indique que c’est un aliment constitué d’un ensemble de sucres naturels qui ne causent aucun souci de santé. Car pour lui, c’est un sucre vivant, contrairement à l’autre industriel qui est synthétisé et mort et qui peut nuire à la santé. Le sucre du miel contient des bactéries qui sont très utiles au corps humain. En un mot, le miel est un aliment de haute qualité nutritive et il est plus consommé en Europe que le sucre ordinaire que l’on connaît, a-t-il ajouté. Et de préciser qu’il a des propriétés antiseptiques, car favorise la cicatrisation des plaies.

Selon l’apiculteur de Paris, en Afrique de l’Ouest l’apiculture est un domaine porteur ; malheureusement il n’y a pas assez de professionnels. Mais il déclare que l’on peut le devenir facilement et vivre de cela décemment, pourvu que l’on applique des règles très professionnelles de gestion de son cheptel, en matière sanitaire, en matière de nutrition. Il estime que si l’on a autour de 400, 500 ou 1000 ruches, l’on peut faire 10 à 15 tonnes et tirer des revenus substantiels de cette activité. Il informe qu’il y a des apiculteurs qu’il a eu à former en Afrique et qui, de nos jours, ont des dizaines de salariés et s’en sortent très bien.

A en croire Guy Noël Javaudin de même que Boris Bayala et Brigitte Javaudin, l’apiculture peut aider à résorber le chômage au Burkina Faso, pour peu que l’on s’y mette. Et l’un des objectifs du projet d’organiser les apiculteurs en coopératives que pilote M. Javaudin, c’est vraiment de professionnaliser le secteur au Burkina Faso, afin de permettre à un nombre important de Burkinabè d’en. Car selon lui, ce miel a un marché important en Europe et revêt beaucoup de vertus.

Vivement que cette richesse naturelle qu’à le Burkina Faso soit vulgarisée pour améliorer les conditions de vies des citoyens de ce pays.

Saâhar-Iyaon Christian Somé Békuoné

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