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Bilan de l'opération « Otapuanu » : l'autorité de l'Etat dans l'est du pays a été restaurée

otap uneDébutée le 7 mars 2019 sur instruction du chef suprême des armées, l'opération « Otapuanu », qui signifie pluie de foudre ou de feu en français, avait pour mission principale de restaurer l'autorité de l'Etat dans les régions de l'Est et du Centre-Est, où les populations étaient quotidiennement sous la menace et les exactions des groupes armés terroristes et des groupes criminels de tout genre.  

Trois grandes phases ont ponctué la conduite de cette opération militaire : la reconnaissance offensive, la stabilisation de la zone et la consolidation. L’opération a, selon le chef d’état-major général des armées, Moïse Miningou, atteint son objectif, car l’autorité de l’Etat a été restaurée dans cette partie du territoire et les populations sont plus rassurées. Et même s’il n’est pas en mesure d’assurer que la sécurité est totalement garantie, la conviction du général Miningou est acquise que la peur a changé de camp. « Otapuanu » a également permis qu’une centaine d’écoles puissent rouvrir leurs portes et que certains services de l’administration soient de nouveau fonctionnels.

otap 2Au cours du point de presse, le général Moïse Miningou, chef d'état-major général des armées et chef du théâtre d'opérations « Otapuanu », a informé les hommes de presse que 7 Soldats sont tombés au combat et 9 autres ont été blessés. Les derniers cités sont pris en charge par les services de santé.

Une centaine de personnes ont également été interpellées et un nombre important neutralisé. Le général Moïse Miningou assure qu’il n'y a pas eu d'exécution sommaire. « Nous ne communiquerons pas sur le nombre de personnes neutralisées, car ce sont des Burkinabè », s’est-il contenté de dire à ce propos.

S'agissant de l'arrestation du chef et cerveau du terrorisme à l'Est, le CEMGA ne confirme pas l’information. Il affirme plutôt que des terroristes ont été interpellés et remis à la gendarmerie puis au procureur pour que soient engagées contre eux des poursuites judiciaires. C’est à l'issue de l’instruction que pourront être situées les responsabilités desdites personnes.

 

Radars Info Burkina