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Remaniement ministériel : du sang neuf pour les défis de Roch Kaboré

ob e9f194 roch apres attaqueLe gouvernement Paul Kaba THIEBA III est connu depuis le 31 janvier 2018.  Sept (7) ministres quittent le navire tandis que neuf (9) font leur entrée. Ce nouveau gouvernement comporte désormais trente-trois (33) membres (dont un ministre d’Etat, un ministre délégué et 4 secrétaires d’Etats).

 

La nouvelle est tombée dans la nuit du 31 janvier 2018. Le Burkina Faso a un nouveau gouvernement. C’est une nouvelle équipe composée de trente-trois (33) membres avec à sa tête Paul Kaba THIEBA, qui a déjoué les pronostics de bon nombre d’observateurs, qui avaient prédit le départ de l’homme du Plan national de développement économique et social (PNDES).  Le  premier trait caractéristique du gouvernement THIEBA III est la création  d’un nouveau ministère auprès  de la présidence et qui échoit à l’ancien patron de la sécurité, Simon COMPAORE.

Un autre élément à relever dans cette équipe, c’est l’entrée des universitaires. A ce titre, on peut noter le professeur Stanislas OUARO, jusque-là président de l’université Ouaga II, qui remplace le ministre de l’Education nationale, Jean Martin COULIBALY, probablement emporté par la crise qui a paralysé le système éducatif pendant quatre (4) mois. C’est dire que le professeur est très attendu par les acteurs de l’éducation nationale qui ne souhaite aujourd’hui qu’une chose, voir l’application du protocole d’accord qui a permis de mettre fin à cette crise. Toujours du coté des universitaires, on a Abdoul Karim SANGO, juriste et spécialiste en droit de l’information qui prend les reines du ministère de la Culture. Cet homme qui ne mâche pas ses mots est sans doute très attendu à l’œuvre par les Burkinabè. L’autre universitaire dans ce nouveau navire est un enseignement de droit. Il s’agit du professeur Seyni OUEDRAOGO, qui écope du ministère de la Fonction publique.

Ce gouvernement THIEBA III, est aussi caractérisé par la jeunesse de ses membres, à l’image de Bachir Ismaël OUEDRAOGO, précédemment député à l’Assemblée nationale et président des jeunes du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). Il prend la tête du ministère de l’Energie en remplacement du professeur Alpha Oumar DISSA. Au ministère des Sports, Dr Taïrou BANGRE fait place à Daouda AZOUPIOU et Vincent Timbindi DABILGOU, lui, est désormais le patron du ministère en charge des Transports.

Autres nouvelles têtes dans ce gouvernement, c’est l’arrivée de la députée Hélène Marie Laurence ILBOUDO née MARCHAL, au département de la Femme et de la Solidarité nationale. Harouna KABORE, chef d’entreprises, doctorant en Business administration, lui, tient désormais les rennes du ministère du Commerce.

Certaines figures emblématiques sont restées inchangées. C’est le cas des Affaires  étrangères et de la Coopération qui reste sous la coupole de Alpha BARRY, du ministère de la Justice avec René BAGORO ou encore du ministère de la Défense nationale et des Anciens combattants qui reste entre les mains de Jean Claude BOUDA. Remis Fulgance DANDJINOU conserve  son poste de ministre en charge de la Communication.

En termes de changement majeur, c’est le départ de Simon COMPAORE du ministère de la Sécurité. Ce portefeuille est désormais échu à Clément Pengdwendé SAWADOGO. On note l’absence de Jean Martin COULIBALY et la création du ministère en charge de l’Intégration africaine, avec la nomination de Paul Robert TIENDREBEOGO.

Dans l’ensemble, le nombre de ministres ne fait qu’augmenter. De vingt-neuf (29) membres à trente-deux (32) au premier remaniement, aujourd’hui, ils sont au nombre de trente-trois (33). Est-ce le partage du gâteau qui continue, ou ce sont les défis du moment qui nécessitent la création et l’éclatement de certains ministères ? En tout état de cause, les défis de THIEBA III sont énormes, car les Burkinabè n’attendent que l’amélioration de leur condition de vie et de travail.

 

Marou SAWADOGO