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Conseil des ministres : « L’acquisition de véhicules n’est pas un luxe, mais une nécessité de fonctionnement », Rémis Fulgance DANDJINOU

dandjiLe conseil des ministres s’est réuni ce mercredi 09 mai 2018 sous la présidence du président du Faso, Roch Marc Christian KABORE. Plusieurs points étaient à l’ordre du jour dont ceux relatifs à l’organisation des nouveaux ministères créés lors du dernier remaniement.

 

La polémique sur les véhicules a été abordée au cours du conseil des ministres de ce mercredi 09 mai 2018. Selon le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, le gouvernement avait décidé de renouveler son parc automobile en 2016 d’autant que les anciens véhicules datent de 2010. Pour cela, le gouvernement avait acquis trente-cinq (35) berlines et V8.  Et comme le gouvernement est astreint au texte réglementaire sur l’interdiction de rouler en V8 et que  les berlines impliquent plus de charges que les V8, tout en étant moins performants, décision a donc été prise de remplacer les berlines par des véhicules de marque Talisman pour une question de soutenabilité d’autant que l’offre implique que les véhicules soient acquis sur deux (02) ans et que ces véhicules soient pris en charge par le fournisseur sur trois (03) ans.

daPour ce qui est des V8 au nombre de dix-neuf (19), seuls les gouverneurs qui ne disposaient pas de V8 et les ministères « à grande mobilité » comme la santé et l’Education en ont été dotés. Pour les véhicules restants, il a été créé un pole au parc central de l’Etat où les ministres désireux de voyager vont prendre ces véhicules en question. Les trente-cinq (35) Talisman plus cinq (05) Pick up ont coûté un milliard deux cent soixante-quinze millions trois cent soixante (1 275 360 000) francs CFA. Les V8 ont quant à eux couté la somme de un milliards sept cent vingt-quatre millions deux cent cinquante mille (1 724 250 000) francs CFA et seront payés sur une échéance de trois ans.

Des  décrets portant organisation des  nouveaux ministères ont été pris pour permettre à ces ministères de prendre leur envol, notamment celui en charge de l’Intégration Africaine et des Burkinabè de l’Extérieur pour qu’il puisse prendre son plein épanouissement dans l’environnement institutionnel

Au Ministère de l’Economie des Finances et du développement(MINEFID), un décret portant autorisation de perception de recettes relatives à certaines prestations de la Direction Générale des Transports Terrestres et Maritimes (DGTTM) ainsi que des directions régionales chargées des transports a été pris. Il s’agit de délivrance de licences de transports routiers publics, des licences pour louages de véhicules, des autorisations de transport exceptionnelles, de la délivrance d’autorisation d’exercice de la profession de moniteurs d’autoécole, etc.

Un décret fixant le taux de l’indemnité de logement et de l’indemnité  au profit du personnel du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (MENA)  et du personnel non enseignant en service dans les structures centrales du ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche Scientifique et de l’Innovation (MESRSI) comme le gouvernement s’y était engagé avec les syndicats de l’éducation a aussi été pris.

Ministère de la fonction publique, du travail et de la protection sociale

A ce niveau, il a été adopté un guide méthodologie de description des postes de travail des ministères et institutions publiques. Dans le cadre de la modernisation de l’administration, il est devenu impératif d’avoir des fiches de postes nécessaires pour les recrutements, les évaluations, etc. Pour le porte-parole du gouvernement, cette mesure va permettre de lutter contre l’absentéisme dans les administrations. Dix (10) ministères « témoins » seront concernés dans un premier temps afin de pouvoir corriger les erreurs qui vont se produire. Par ailleurs, le ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale doit animer un point de presse le vendredi 11 mai sur les grèves au Burkina Faso. « Les décisions de justice doivent être respectées dans toute démocratie », selon le gouvernement qui estime si le droit de grève est reconnu, l’Etat est aussi en droit de faire des retenues de salaires.

 

Soumana LOURA