Warning: symlink() has been disabled for security reasons in /htdocs/plugins/content/multithumb/multithumb.php on line 128

Plainte du CFOP : « Cela ne me gêne pas » (Simon Compaoré)

FB IMG 15154296221558647Le ministre de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, a animé une conférence de presse, ce lundi 8 janvier, sur le bilan de son secteur en 2017. Il s’est agi aussi de présenter les perspectives pour 2018.

Concernant la plainte du Chef de file de l’opposition politique (CFOP), déposée à son encontre, Simon Compaoré est formel : « tous les jours, des gens sont convoqués à la gendarmerie, donc cela ne me gêne pas. Ce qui préoccupe Simon, c’est comment il gère les affaires de son ministère » et de poursuivre « si je suis convoqué, je n’aurai pas besoin de mobiliser des commerçants pour aller répondre ».

Au nombre des succès en 2017, le ministre de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, a noté entre autre, l’acquisition de 454 véhicules à deux roues et 98 véhicules à quatre roues, le recrutement de 3000 Volontaires adjoints de sécurité (VADS). Il a indiqué avoir parcouru toutes les régions du pays excepté celle de la région de l’Est, où il se rendra bientôt. Toujours en terme de réalisation, Simon Compaoré a mentionné la construction de commissariats et l’organisation des fora sur la sécurité.

Sous l’angle de difficultés, la principale est sans conteste, selon lui, la lutte  contre le terrorisme. « Vous savez que c’est une guerre asymétrique et difficile à maitriser » a-t-il indiqué. L’incivisme a été aussi évoqué. Toutes ces difficultés sont chapeautées par celles liées aux moyens financiers.

En termes de perspectives pour 2018, Simon Compaoré a annoncé la mise en circulation de la carte d’identité CEDEAO (Communaute économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest). Il a également confié qu’une table ronde des bailleurs de fond est attendue pour le mois de février, afin de réunir des moyens financiers pour soutenir la force du G5 sahel.

Au cours de cette conférence, le ministre d’Etat a été interpellé entre sur l’affaire Auguste Denise Barry. Il dit s’en tenir au communiqué du parquet militaire. Quant à l’affaire du café Aziz Istanbul, Simon Compaoré a laissé entendre que le  dossier se trouve entre les mains de la justice et « vous serez informé au temps opportun par le procureur du Faso » a-t-il répondu à la question du journaliste.

Marou SAWADOGO