jeudi 18 avril 2024

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Crise sécuritaire au Burkina Faso : « S’ils veulent, ils peuvent peindre la carte du Burkina en rouge ou en noir, c’est leur problème », Remis Fulgance Dandjinou

paoré uneS’exprimant sur des questions d’actualité à l’occasion du point de presse du gouvernement, le ministre burkinabè de la Communication et des Relations avec le Parlement s’est prononcé sur la position de pays amis comme la France et les Etats-Unis d’Amérique face à la situation sécuritaire du Burkina Faso. En effet, ces pays peignent en rouge la carte du pays des hommes intègres, déconseillant par ailleurs à leurs ressortissants de s’y rendre. Le ministre a aussi expliqué comment les familles des victimes et les blessés de l’attaque de Boungou ont été pris en charge. Il a enfin abordé la question des accords militaires et celle du processus d’acquisition des armes.

En ce qui concerne le fait que la carte du Burkina est peinte en rouge par l’ambassade de France et celle des Etats-Unis, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, a affirmé qu’elles sont dans leur droit. Pour lui, le peuple burkinabè a un seul espace où il vit, donc il a intérêt à travailler afin que la quiétude et la sécurité reviennent partout.  Pour ce faire, il dit que les Burkinabè doivent suivre l’engagement pris par le président du Faso à travers son appel à l’unité. Il a aussi demandé que les FDS ne fassent plus de quartier, qu’elles se battent afin de restaurer la sécurité dans les régions attaquées. De même, il a demandé que des volontaires et toutes les populations appuient les FDS dans ce combat. Quant à l’attaque de la société minière de SEMAFO, il a assuré que les familles des victimes et des blessés ont bénéficié d’une prise en charge psychomédicale dès le départ et que les familles ont reçu de l’Etat burkinabè et de la SEMAFO un accompagnement pour l’inhumation de leurs membres tombés dans cette attaque. Pour le reste, le processus en pareille circonstance suit son cours normal. En ce qui concerne l’Etat, le ministre porte-parole du gouvernement a indiqué que deux décrets ont été adoptés pour la prise en charge des militaires et des paramilitaires qui sont sur les théâtres d’opérations. paoré 2Ces décrets permettent de prendre également en charge les autres fonctionnaires de l’Etat lorsqu’ils sont victimes de ces situations d’attaque. Il précise que l’Etat a assumé sa part de responsabilité dans cette situation et qu’il revient à la société minière SEMAFO d’assumer la sienne en ce qui concerne ses travailleurs. Pour ce qui est des accords militaires, Remis Fulgance Dandjinou a précisé qu’il y a eu signature de ceux-ci en 2015, et cela a été réitéré en 2018 avec tes termes totalement différents. Ces accords vont arriver à terme et selon les circonstances il y aura des négociations ou des changements de contenu ; il n’y a pas d’accords secrets, a-t-il conclu. Pour lui, même s’il faut reconnaître que l’armée burkinabè se bat, il faut aussi savoir que par moments, elle a besoin de l’appui de certaines puissances. A titre d’exemple, il a fait savoir que la force Barkhane a été d’une utilité manifeste deux fois pour faire sortir le Burkina Faso d’une situation complexe. Quant à l’ampleur de la situation sécuritaire du pays, Remis Fulgance Dandjinou a invité les populations à la prudence, à la collaboration avec les agents des forces de sécurité et de défense comme l’a recommandé le ministre de la Sécurité. Mais il fait savoir que de nos jours, il y a des voyages qui s’effectuent au Sahel, à l’Est et dans la boucle du Mouhoun. Une façon de dire que les Burkinabè continuent de vivre parce qu’ils n’ont que ce pays. Il est vrai qu’il y a plus de quatre cent mille réfugiés internes dans le pays, mais il ne sert à rien de tenir des propos alarmistes, a-t-il indiqué. C’est pourquoi il a affirmé que les autres pays, s’ils le veulent, peuvent peindre la carte du Burkina en bleu, en noir ou en violet, ça n’engage qu’eux. Pour ce qui est des armes qui seraient bloquées par un pays, le ministre de la Communication a précisé que l’acquisition des armes est régie par des règles. « Toute arme qui est payée par un pays est identifiée comme étant payée par ce pays. Il y a des règles et le Burkina Faso souscrit à celle-ci, il n’y a aucune arme qui ait été bloquée », a-t-il assuré.

S’agissant de la question de la nouvelle monnaie qui serait à l’origine des attaques du Burkina Faso, le porte-parole du gouvernement a indiqué que le président s’est engagé avec ses pairs pour aller vers celle-ci. Il ne voit donc pas pourquoi le Burkina Faso serait victime d’attaques terroristes pour cette raison, d’autant plus qu’il y a des pays comme le Bénin qui sont plus en avance sur cette question que le Burkina Faso mais qui ne sont pas attaqués. Il a indiqué que tous les Etats de l’UEMOA et de la CEDEAO adhèrent au processus.  

Saâhar-Iyaon Christian Somé Békuoné

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