Le vice-président du CDP, Achille Tapsoba, était face aux journalistes dans la matinée du mercredi 29 juillet 2020 au siège dudit parti pour faire un bilan du congrès d’investiture de leur candidat, Eddie Komboïgo, à l’élection présidentielle du 22 novembre 2020.
«Vous avez été témoins de la forte mobilisation des Burkinabè au-delà de nos militants, qui sont avides de changement qualitatif à la tête du pouvoir d’Etat. Cette mobilisation de la jeunesse atteste qu’elle a foi au nouveau pacte social que le candidat Eddie Komboïgo veut établir avec elle et relever avec elle le défi d’un Burkina Faso en paix, prospère et envié», a indiqué Achille Tapsoba.
Le vice-président de l’ex-parti au pouvoir a profité de l’occasion pour remercier les différentes structures du parti pour la mobilisation en amont, tous les présidents de parti qui ont répondu présents, le comité d’organisation.
« C’est une victoire d’étape ! Nous avons le devoir de continuer le travail de mobilisation et de conscientisation pour amener la majorité des Burkinabè à adhérer au programme du candidat du CDP et à opter pour un vote utile », s’est réjoui M. Tapsoba.
Selon lui, leur candidat a une vision pour un Burkina Faso radieux et l’onction des Burkinabè. « C’est un programme quinquennal qui est proposé. Nous allons lancer le programme dans les jours à venir. Ce qui est important, c’est que sa vision prend en compte d’abord trois priorités fondamentales pour le Burkina Faso. La première, c’est celle du retour de la sécurité ; la deuxième, c’est celle de la réconciliation nationale et la troisième, c’est celle de la relance économique du pays. Ces grandes priorités sont déclinées en plusieurs autres priorités», a relevé Achille Tapsoba.
Il a profité de l’occasion pour s'exprimer sur l’accord politique électoral des partis de l’opposition. « Cet accord politique est à plusieurs niveaux. Il y a l’accord politique au niveau des partis de l’opposition, membres ou non du Chef de file de l’opposition politique (CFOP). La cérémonie officielle de signature de cet accord aura bientôt lieu. C’est une alliance politique qui se veut être à deux niveaux. Une alliance entre les partis politiques, qui décident de conjuguer leurs efforts au niveau du vote pour que le suffrage additionnel des uns et des autres permette à un des candidats de l’opposition qui émergera au second tour de l’empoter en définitive. Le deuxième aspect de l’alliance amène les partis en accord à se tenir disponibles et prêts à composer dans un gouvernement ultérieur. Il ne s’agit pas de se mettre ensemble pour gagner les élections, il faut également se mettre ensemble pour gérer le pays », a expliqué Achille Tapsoba.
Aly Tinto