vendredi 29 mars 2024

Assemblée législative de Transition : Le Directeur national de la BCEAO dévoile les actions de son institution au Dr Ousmane Bougouma 

Le Directeur national de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Armand Badiel, a été reçu en audience par le président de l’Ass…

Lutte contre la fraude : Plus de 244 tonnes de marchandises d’une valeur de plus de 8 milliards de FCFA saisies en 2023 

La fraude demeure une préoccupation majeure au Burkina Faso et constitue un poison pour l’économie nationale. Afin d’endiguer le phénomène sur les pla…

Arbre de Noël : Les enfants du personnel de la BCEAO prennent un important engagement 

Comme à l’accoutumée, la direction nationale de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) à Ouagadougou a organisé cette année un a…

Fêtes de fin d’année 2023 : Les populations invitées au strict respect des consignes sécuritaires 

Construire un environnement sécurisé pour garantir la quiétude des populations est l’une des grandes missions du ministère de l'Administration territo…

CAN 2023 en Côte d’Ivoire : « On est prêt à faire ce que personne n'a jamais fait jusque-là » (Hubert Velud, coach du onze national du Burkina) 

Le sélectionneur national des Étalons, Hubert Velud, après avoir rendu publique la liste des joueurs retenus pour la Coupe d'Afrique des nations (CAN)…

Santé/Harmattan : Comment éviter les maladies respiratoires ? 

Beaucoup de vent et de poussière, telle est la réalité du moment à Ouagadougou et dans d’autres contrées du Burkina, chose qui annonce le début de l'h…

Warning: symlink() has been disabled for security reasons in /htdocs/plugins/content/multithumb/multithumb.php on line 128

IMG 20180406 WA0002Ouagadougou est considéré comme le centre culturel, économique et administratif du Burkina Faso. Elle n’est cependant pas réputée être une zone agricole, car ayant une pluviométrie moyenne et des sols pas riches. Mais, cela n’a pas empêché certains d’oser et de défier dame nature en cultivant de la canne à sucre, la banane, le manioc et la banane plantain, des cultures qui requièrent de grandes quantités d’eau et des sols riches qui se drainent bien.

 

Ouagadougou, la  capitale du Burkina Faso n’est pas une zone agricole. Avec une pluviométrie  moyenne, ses sols ne sont riches. Ce qui de facto est un handicap  pour le développement de certaines cultures dans cette partie du pays, en l’occurrence la canne à sucre qui requiert beaucoup d’eau et des sols riches se drainant bien.  Ce qui fait qu’au Burkina Faso, c’est la  région des cascades qui est réputé être le cÅ“ur de la canne à sucre, à cause de l’abondance des pluies et la fertilité des sols. Mais, cela n’empêche que  certains agriculteurs, à l’image d’Etienne, ont voulu dompter dame nature en étendant la culture de la canne à sucre à Ouagadougou.  

Ses cannes à sucre proviennent  d’une bouture de celles de la SN SOSUCO de Banfora.  Â« Je suis dans cette activité il y a plus de cinq ans. Nous avons fait venir la canne de Banfora et nous avons planté au bord de ce canal. Par la Grâce de Dieu ça pousse bien. Nous avons souvent des problèmes d’eau quand la pluviométrie est faible. Ce qui nous contrains souvent à utilisé des engrais. Sinon en temps normal quant la pluviométrie est assez élevée, il n’y a plus besoin d’y ajouter quelque chose Â», explique Etienne.

IMG 20180406 WA0005

                                                                                       Etienne, producteur

 

Sa culture de canne à sucre est essentiellement destinée à la consommation locale, puisqu’il la commercialise aux Ouagalais au prix de cents (100) francs CFA la tige. Ce qui lui permet de subvenir aux besoins de sa famille. « J’arrive à m’en sortir avec cette production. Il y en a même qui viennent s’en procurer tous les jours », confie t-il.

IMG 20180406 WA0000En plus de la canne à sucre Etienne cultive bien d’autres choses telles que la banane,  la banane plantain qu’il à importer de la Côte d’Ivoire  il y a de cela trois (03) ans maintenant. Selon lui, la banane plantain produit bien à Ouagadougou, même si, elle n’a pas toujours la saveur de celle de la Côte d’Ivoire.

Il y’a également le taro et plusieurs variété de salade (la laitue, la salade rouge etc.) qu’Etienne cultive et qui produit bien. Il fait aussi la tomate, le gombo, le chou, le chou fleur et le manioc importé du Ghana. Ces clients sont principalement les vendeuses des marchés et les alimentations.

Pour lui, quelque soit les caprices de dame nature, l’homme peut s’adapter à n’importe qu’elle situation en osant la dompter. Beaucoup de ces cultures ne sont pas adaptées au climat de la capitale, mais Etienne a réussi par la force des choses, à les imposer au sol et au climat de la ville.

 

 Edwige SANOU

Comments (0)

There are no comments posted here yet

Leave your comments

  1. Posting comment as a guest.
Attachments (0 / 3)
Share Your Location

Société

Sécurité

Economie

Culture

Sport

Vidéos

dy>