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Mali-showbiz : Sidiki DIABATE, poursuivi en justice par sa maison de production

sidiki diabate choisie son officiel youtube thumbnailLa structure Keyzit et ses filiales que sont Keyzit labels, Keyzit publishing, Keyzit communication, compte emmener son « bijou », Sidiki DIABATE en justice. En effet,  Moussa WAGUE, fondateur de Keyzit, accuse la star malienne et son père, Toumani DIABATE d’escroquerie, de menaces sur des personnes, d’injures, de faits d’intimidation et de faux et usage de faux. Il réclame de ce fait 2,6 milliards de francs CFA comme frais des préjudices portés à l’encontre de sa crédibilité.

 

C’est à son corps défendant que le patron du label Keyzit, par ailleurs maison de production de l’artiste musicien malien Sidiki DIABATE annonce qu’il déposera une plainte contre la star malienne. Il l’accuse notamment d’escroquerie, de faux et usage de faux, de menaces et d’injures et d’intimidations. En effet, selon le plaignant, il serait à bout des nombreuses difficultés et problématiques autour de la gestion de la carrière de son artiste, influencé négativement par ses proches et sa famille, en l’occurrence son père ; des personnes qui selon lui n’ont aucune compétence en matière de management professionnel. « Nous avons cru en cet artiste qui est notre artiste phare. Mais, nous avons été confrontés à l’entourage familial de l’artiste, son manque de professionnalisme, et son avidité. Des erreurs de stratégie, erreurs de communication et des demandes financières disproportionnées des membres de la famille de Sidiki Diabaté et ses proches, en charge de gérer sa carrière, ont pourri notre collaboration », explique le fondateur de Keyzit dans un communiqué.

149934548060118839234 1570297969707895 5973267179806882355 nSi pour le public, tout semble rouler à merveille pour la carrière de Sidiki DIABATE actuellement en verve, dans l’antichambre, c’est un désordre nous apprend la maison éditrice de l’artiste. En effet, selon la maison « mère » de la star, Toumani DIABATE, le père de leur « bijou », outrepasserait le rôle du label en donnant son accord pour des contrats au profit de son fils, sans l’en aviser, elle qui est la structure chargée de ces aspects. Pire, ces contrats mafieux selon le label ne sont pas toujours honorés, car DABATE père et fils sont enclins dans les annulations non justifiées de spectacles et dans les chantages de dernière minute pour que les cachets augmentent. Ce qui fait que c’est vers la maison Keyzit que pleuvent les plaintes de toutes sortes.

Déjà, plusieurs promoteurs de spectacles notamment de Londres, de Bruxelles et de Montréal sont montés au créneau pour dénoncer le manque de professionnalisme de Sidiki DIABATE quant au respect de ses engagements, avec des plaintes à l’endroit de Keyzit à l’appui.

En tout état de cause, Keyzit veut enlever son nom dans cette « tricherie familiale organisée ». « A peine avons-nous commencé à organiser une tournée efficiente et à publier quelques enregistrements ou clips, que Sidiki Diabaté convolait déjà, sous les ordres de Toumani Diabaté, à la signature d’autres contrats et à l’encaissement de sommes d’argent conséquentes, manquant alors de manière inopinée à toutes ses obligations contractuelles », lit-on dans le communiqué du label.

sidiki diabate kpc audio youtube thumbnailEn outre, pour la maison, elle a choisi la voie judiciaire aujourd’hui, car ses nombreuses tentatives pour ramener DIABATE fils et père à la raison se sont soldées par des échecs. Aussi, elle dit être à bout de force de lutter permanemment contre non seulement les « erreurs stratégiques » et celles de la communication, mais aussi et surtout mettre fin aux nombreuses demandes d’argent de la famille et de l’entourage du prince de la kora.

À travers ce même communiqué, il est indiqué que cette escroquerie ne constitue pas une première venant de cet artiste. D’autres producteurs auraient également fait état de ce genre de pratique de la part de la nouvelle coqueluche de la musique mandingue. En conséquence, la maison de disque demande le payement de 2,6 milliards de francs CFA comme frais des préjudices portés à l’encontre de leur crédibilité.

« La ligne rouge a été franchie, car depuis  plusieurs semaines ils essaient de m’intimider au Mali, de me faire subir des pressions, de me faire arrêter et de me faire placer en garde à vue que ce soit à la descente d’un avion, en circulant dans la ville de Bamako ou encore en me menaçant de la privation de mes libertés fondamentales », estime le fondateur de Keyzit.

Quoi qu’il en soit, il espère que son « bijou » saura raison garder en ne tombant pas dans le jeu de son père qui veut le détourner de sa maison de production, afin que chaque partie ne sorte pas touchée profondément dans cette affaire, car note-t-il « on ne s’improvise pas manager tout comme on ne s’improvise pas producteur ».

 

Candys Solange PILABRE/ YARO

 

Voici l’intégralité du communiqué du label Keyzit

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