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Le FIDAE : un festival équestre exceptionnel qui manque encore de souffle

00116.00 03 09 13.Image fixe097La 1re édition du  Festival international des arts équestres (FIDAE), a connu son apothéose ce dimanche 25 février à Bazoulé, localité située à quelques encablures de Ouagadougou. Venus en grand nombre, les amoureux du cheval ont eu droit à un défilé épique remarquable.

 

Des chevaux de toutes les couleurs, de toutes les races et de tous les gabarits ont rivalisé de talent à l’occasion du Festival international des arts équestres (FIDAE), un festival qui fait de la promotion des arts équestres son cheval de bataille. L’initiateur de ce festival, Madi DERME, est bien connu dans le milieu hippique d’ici et d’ailleurs. Professeur des arts équestres en Europe, ce cavalier-voltigeur est issu d’une famille de tradition équestre. Pour lui, c’est une fierté de constater l’engouement suscité par le FIDAE. « Le cheval est un animal exceptionnel. Il a de la prestance et est beaucoup respecté en Afrique. J’ai voulu apporter ma contribution à la valorisation du cheval et à tous les acteurs qui en font la promotion. Je me rends compte que les gens s’intéressent beaucoup à ce festival. C’est un réel motif de satisfaction », se réjouit-il.

 

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                                                                      Madi DERME, initiateur du FIDAE

 

00116.00 03 20 19.Image fixe096A l’occasion de cette 1re édition du FIDAE, plusieurs groupes de festivaliers venus du Mali, de la Côte-d’Ivoire, de la France et du Burkina Faso se sont produits sur un espace spécialement aménagé pour la circonstance. Ainsi, « Les crinières d’Ivoire d’Abidjan » (Côte d’Ivoire) n’ont pas marchandé leur présence à ce FIDAE. Au nombre de quatre, les membres du groupe ont réalisé des mouvements extraordinaires, sous l’œil admirateur et ébahi des invités. « Nous avons exécuté des mouvements tels que la voltige et le piquet. Ce sont des mouvements qui comportent d’énormes risques. Lorsqu’on faisait le défilé, les gens criaient, ils avaient peur. Mais c’est notre travail et on le fait avec passion », explique Aboubacar BINATE, membre du groupe.00116.00 02 33 08.Image fixe095

 

Entre soucis d’organisation et problèmes de restauration

Si l’initiative de Madi DERME est bien appréciée des festivaliers, certains ont tout de même relevé  des difficultés d'organisation. « Le FIDAE est une bonne idée. Cependant, il y a des problèmes d’organisation et de restauration. Concernant l’organisation, on a constaté que certains groupes ont bénéficié de plus de temps pour se produire que d’autres. Quant à la restauration, les membres de mon groupe ont eu des problèmes pour pouvoir manger. En plus, il y a certains qui sont tombés malades, mais il n’y avait pas de soins », a relevé Alidia BARRO, membre  de l’Association des cavaliers de Bobo-Dioulasso.

00116.00 03 53 23.Image fixe090                                                  Alidia BARRO, membre  de l’Association des cavaliers de Bobo-Dioulasso  

Même constat pour Emmanuel Chapin, venu de Ouagadougou pour la circonstance. « Il n’y a pas assez de restaurants pour permettre à tous de manger.  Effectuer le déplacement  pour suivre le festival n’est pas forcément une partie de plaisir », a-t-il regretté. Toutefois, Emmanuel se veut plus tolérant et met ces couacs organisationnels à l’actif de la jeunesse du festival. « Ce n’est pas facile d’organiser un tel festival, qui, de surcroît est à ses débuts. Ce qui lui manque en réalité, ce sont les partenaires. Il serait bien que les organisateurs  en tiennent compte pour les prochaines éditions », a-t-il suggéré.

  

RGB